Le point du mercredi
La politesse des gueux A chaque manifestation culturelle, il y a d?un côté les artistes et de l?autre le public. Les premiers, moins nombreux, doivent en principe assurer le spectacle, qui est un divertissement pour les seconds, plus bruyants. Apparemment les rôles étant bien partagés, il n?y a aucun problème de casting. Sauf qu?à la maison de la culture de Mostaganem, les règles sont souvent, voire de manière immuable, transgressées par ceux qui sont censés les mieux connaître, et donc, les plus indiqués pour les respecter. Que ce soit à la salle rouge ou à la salle bleue, les entrées du public auront été aménagées de manières très particulière, de telle sorte que ceux qui arrivent en retard font tout pour ne pas passer inaperçus. Il faut dire que l?aménagement des entrées les y incite fortement. Il est devenu récurrent qu?élus et responsables s?arrangent toujours pour rentrer une fois que le spectacle est bien entamé. Ce qui ne mets dans la gène que les artistes et une partie du public qui sont obligés de subir l?affront. Parfois, ce sont les salamalecs et les embrassades interminables qui gâchent une partie du spectacle. Certains élus et autres responsables s?arrangent toujours pour arriver à un moment bien déterminé, tout juste pour voler la vedette à l?artiste. L?affront est allègrement assumé lorsqu?un responsable quitte la salle alors que le spectacle est à son paroxysme. Par respect aux artistes et à leur public, il serait judicieux de faire rentrer les retardataires par une porte dérobée. Pour sûr, il y aura moins d?élus dans les salles de spectacles. Quel bonheur pour ceux qui savent. La ponctualité étant la politesse des rois, force est de reconnaître que nous n?avons à faire qu?à des gueux qui, peut être, ne s?ignorent pas tant que ça !
Posté Le : 30/05/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : Boussayar
Source : www.elwatan.com