La raison a finalement prévalu dans le traitement du dossier épineux des bidonvilles qui ceinturent les chefs-lieux des communes. Le dispositif a été, dit-on, retardé dans le but de lui garantir un bon déroulement sur des bases plus solides et durables. Les autorités semblent être rendues à l?évidence que le phénomène est grave et complexe et nécessite un traitement approprié. D?où la démarche donc d?étudier sérieusement le dossier dans ses moindres détails, de proposer des solutions raisonnables et adaptées, avant de se lancer dans la mise en ?uvre de l?opération. Les actions conjoncturelles de démolition et de relogement organisées jusque là n?ont pas eu, faut-il le dire, l?effet escompté puisqu?elles n?ont fait qu?aggraver les déchirures sociales, surtout dans cette région qui a beaucoup souffert du terrorisme et de drames naturels. Il était donc plus raisonnable d?imaginer une nouvelle démarche qui tient compte autant de l?ampleur du problème que des possibilités limitées de chaque commune en matière d?aide et d?assistance sur le plan socioéconomique. L?implication du gouvernement était, de l?avis de tous, plus que souhaitée, voire indispensable dans l?accompagnement des populations concernées vers un retour progressif dans leurs douars respectifs. Une première réunion régionale ayant regroupé les walis de Chlef, Ain Defla, Tissemsilt et Relizane, s?était déjà tenue à Chlef, en juillet 2006, et avait débouché sur une série de recommandations d?ordre pratique pour préparer le terrain au transfert souhaité entre communes et wilayas concernées.
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Posté Le : 19/03/2007
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. Yechkour
Source : www.elwatan.com