Algérie

Le poète Mohamed Belkheir, une référence historique de la résistance des Ouled Sidi Cheikh



Le poète Mohamed Belkheir, une référence historique de la résistance des Ouled Sidi Cheikh
BAYADH - Les poésies de Melhoun léguées par le défunt poète Mohamed Belkheir "servent de référence historique de la résistance populaire des Ouled Sidi Cheikh contre le colonialisme français", ont indiqué les participants aux Journées d'étude sur "La vie et l'oeuvre du poète de la résistance Mohamed Belkhir", tenues mardi à El-Bayadh.Les intervenants, chercheurs et universitaires, ont indiqué que "le répertoire poétique cédé par ce poète inspiré constitue une référence historique crédible de l'épopée populaire des Ouled Sidi Cheikh contre le joug colonial vécue de près par ce poète".Pour l'enseignant d'histoire de la wilaya d'El Bayadh, Boutadjine Abdelkader, la production poétique laissée par Mohamed Belkheir qui chante la liberté, "constitue un témoignage vivant sur les différentes étapes de cette épopée populaire".L'intervenant a préconisé, pour mettre au jour ces étapes de la résistance dans la région, "une lecture analytique pertinente des volets esthétique littéraire et historique."M. Belkacem Hacini, de l'université "Ibn Khaldoune" de Tiaret, a souligné, dans son exposé, la personnalité mystique et soufie du poète Mohamed Belkhir qui se reflète dans sa poésie.Selon des sources historiques, le poète Mohamed Belkheir, né présumé en 1822 au lieudit Oued El-Maleh, à Aïn Témouchent, fait partie des premiers pionniers ayant répondu à l'appel de la résistance contre l'occupant français dans le Sud-ouest du pays, où il prit part à la bataille des Ouled Sid Cheikh.Il avait fait l'éloge du Saint patron Sid Cheikh et avait contribué, par ses poèmes, à l'unification des rangs et à la propagation du message de la résistance contre le joug colonial.Selon les mêmes sources, Mohamed Belkheir fut arrêté plusieurs fois par le colonisateur français qui avait fini par le déporter dans la région de Calvi, en Corse.Une fois libéré, il retourna au pays où il mourut en 1898 et fut inhumé dans la commune de Bouâlem, wilaya d'El Bayadh.Cette rencontre, de trois jours, se déroule avec la participation d'un nombre important de chercheurs universitaires et de poètes venus de différentes régions du pays pour rendre hommage, à titre posthume, à cette personnalité historique et littéraire, témoin oculaire de la résistance des Ouled Sidi Cheikh, une des importantes étapes de la lutte contre le joug colonial, a indiqué le directeur de la culture d'El Bayadh, M. Allouchi Abdelmadjid.




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