Le PNGL demande le report des élections

Le secrétaire général du PNGL, Touhami Abdelghani a, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, fait savoir que les prochaines élections législatives du 10 mai ne seront crédibles que dans un état qui se respecte.
De plus, la Nouvelle génération libre de Touhami Abdelghani considère que plus de 30% des têtes de liste ont fait dans la corruption politique pour subvenir à leur instinct de parlementaire à vie. Pour le secrétaire général, contacté par nos soins le lundi 2 avril, «la nouvelle Assemblée populaire nationale imposée de gré ou de force à la population sera un véritable cataclysme pour le pays». Concernant la situation dans le pays, le premier responsable du parti a fait état de turbulences indescriptibles que charrie une scène politique et sociale des plus instables, qui se répercuteront sur le pays après le 10 mai prochain. Pour revenir à l'actualité présente, la problématique est davantage politique et il faudrait des années pour comprendre le jeu électoral et voir des pôles émerger. Le secrétaire général du parti, qui est d'ailleurs sorti de ses gonds, appelle à la suspension de facto des prochaines élections législatives, qui, selon lui, mèneront l'Algérie vers un point de non-retour, plus dangereux, suspendant le débat politique institutionnel pour instaurer une sorte d'unanimisme hautement préjudiciable. Le parti Nouvelle génération libre exhorte les Algériens à sortir le 14 avril de leur mutisme pour sauver la République, et ce, par une marche pacifique loin des calculs politiciens. Le secrétaire général du PNGL, si on analyse le communiqué en notre possession, estime que les prochaines élections législatives n'échapperont pas à la bipolarité «islamistes-partis au pouvoir», communément appelée «un bal de prétendant déconcertant' où la chkara a triomphé de la vertu». Ce qui peut être encore admis au vu de la gravité des circonstances. C'est sur la sélection du personnel politique et sa représentativité effective que doit notamment se porter la réflexion démocratique.