Algérie

Le plus jeune candidat à l'élection présidentielle présente son programme



Le plus jeune candidat à l'élection présidentielle présente son programme
Abdelaziz Belaïd est le plus jeune des six candidats à la présidentielle du 17 avril prochain. De fait, il a choisi d'adresser son discours à la jeunesse. Des jeunes à qui il promet "des solutions concrètes, loin des politiques circonstancielles". Le premier responsable du Front El Moustakbel a présenté son programme, hier, lors d'une conférence de presse tenue au siège de sa permanence, à Alger. Il place les jeunes au c?ur de l'action qu'il souhaite mener, s'il venait à être élu. "C'est à nous, à la génération post-Indépendance, fruit de l'école et de l'université algériennes, d'assurer la relève", affirme-t-il. En ce 19 mars, date d'anniversaire du cessez-le-feu, Abdelaziz Belaïd a également rendu hommage aux anciens dirigeants de la Révolution, précisant qu'ils étaient jeunes au moment des négociations d'Evian. "Les négociateurs n'avaient pas plus de trente ans (...) Soyons les dignes représentants de ces pionniers qui ont construit l'Algérie lorsque le colon n'a laissé derrière lui que destruction."Actualité oblige, il s'est exprimé sur les incartades d'Abdelmalek Sellal. "Ce sont des tactiques qu'utilisent les faibles qui ne veulent pas quitter le fauteuil ou qui veulent y accéder par la force", a-t-il jugé. Selon lui, il s'agit d'une stratégie de division. Abdelaziz Belaïd appelle à "l'arrêt des divisions" et estime que "l'Algérie en a eu assez avec le colonialisme, puis le terrorisme et que le pays a besoin d'unir ses forces". À propos des événements de Ghardaïa, il s'est étonné de la façon dont les pouvoirs publics ont géré cette crise. "Les problèmes, à l'origine des événements de Ghardaïa, sont d'abord des problèmes de jeunes au chômage, à qui le gouvernement répond en envoyant les forces de sécurité ! Pourquoi ne pas dialoguer avec ces jeunes '", s'interroge-t-il. Le candidat esquisse aussitôt une réponse : "Si le peuple avait réellement choisi ses dirigeants, il les écouterait." "Le dialogue doit être engagé avec les jeunes de Ghardaïa, non pas avec les notables ou les sages", insiste-t-il encore. Celui qui a fait ses premiers pas en politique dans les rangs du FLN, interpelle sur les menaces sécuritaires au niveau des frontières sud du pays. Il considère que ces wilayas constituent un enjeu majeur. "Il faut des spécialistes du Sud, il faut pousser la croissance et le développement dans la région sud et renforcer les réseaux routiers et ferroviaires", propose-t-il. À la question sur le mouvement citoyen Barakat, Abdelaziz Belaïd assure croire en la "démocratie et au droit de manifester pacifiquement son mécontentement". "Le débat doit se faire pour rapprocher les idées des uns et des autres", argumente-t-il. L'ex-leader de l'Union nationale de la jeunesse algérienne (UNJA) rejette l'idée que ce mouvement ait été manipulé de l'intérieur ou de l'extérieur. "Il n'y a pas de main étrangère mais, bien entendu, lorsqu'un pays est faible, il devient une cible facile pour des ingérences étrangères dans ses affaires internes", observe-t-il. Abdelaziz Belaïd rappelle l'importance du rôle que doit jouer l'opposition dans tout exercice politique démocratique et regrette qu'elle soit automatiquement soupçonnée de comploter. "L'Algérie ne se construit pas avec un seul homme", clame-t-il ajoutant qu'un "bilan des réalisations de la décennie passée doit être fait par des experts à même de juger de la gestion des dépenses publiques". Dans son programme remis à la presse, ce docteur en médecine et titulaire d'une licence en droit plaide, entre autres, pour la création d'un tribunal constitutionnel élu et la création d'un million de PME.A HNomAdresse email




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