Le plus dur reste à faire

En seulement deux matchs, Halilhodzic a pu conquérir tout le monde. Sa vision des choses et sa façon de diriger l'équipe nationale lui ont valu une popularité que ses précédents n'ont pu atteindre.
Mais le plus grand reste à faire. Ce ne sont pas tout de même ces deux matchs, d'aucune utilité puisque l'Algérie est éliminée de la CAN-2012, qui représentent une fin en soi mais c'est l'avenir immédiat de l'équipe nationale appelée à se qualifier à la prochaine CAN et au Mondial. Il faut reconnaître que la touche du Franco-bosniaque est plus que perceptible. Il a métamorphosé la façon de jouer des Verts plus présents sur le terrain que d'habitude mais ce n'est pas une raison de crier victoire car cet avenir peut nous réserver beaucoup de surprise. Pour l'instant, les choses s'annoncent de bon augure mais il ne faut pas aller jusqu'à affirmer que l'équipe nationale est remise sur orbite en si peu de temps. D'autant que Halilhodzic sait pertinemment qu'il a du pain sur la planche. Ça ne sera pas une partie de plaisir. Et pour redresser la situation, bien des choses sont à revoir. Enormément de choses pour espérer revenir au devant de la scène. Car, le match de la Centrafrique n'est pas un modèle dans le genre ni une référence pour se gargariser. En homme de terrain et d'expérience, Halilhodzic sait que le plus dur est à venir et que pour relever le défi, tout le monde doit retrousser ses manches et se mettre au travail. Sinon, l'équipe nationale ne verra jamais le bout du tunnel. La CAN-2012 est à mettre aux oubliettes et il faut attendre maintenant ce que l'équipe nationale est capable de réaliser sous la houlette d'un entraîneur dont la rentrée fracassante est bien appréciée par les fans de l'équipe nationale. En février prochain commenceront les éliminatoires de la CAN-2013 et d'ici là, le nouvel entraîneur doit trouver des solutions à même de redonner la santé à une équipe encore malade de sa participation au Mondial.