Algérie

Le plus ancien quartier de la périphérie de Collo : Tahra illuminé



Tahra, un des plus anciens quartiers de la périphérie de la ville de Collo, situé au piémont de Tapana, plongé dans un noir obscur depuis des lustres, a retrouvé des couleurs depuis le début du mois de juillet. En effet, ce quartier s'est sensiblement dégradé depuis 2005, lorsqu'il a subi des opérations de rénovation des canalisations d'AEP et d'assainissement, comme d'ailleurs tous les autres quartiers qui ont été touchés par ce genre de travaux. Des lampadaires esthétiquement attrayants ont été installés sur les principales rues de cette cité, illuminant de ce fait ce quartier et partant, rendant la vie nocturne moins hasardeuse. Il est en outre devenu le quartier le plus illuminé de la ville de Collo. Ce clin d''il de l'APC de Collo a été bien apprécié par les habitants. Une partie du quartier de Tahra est également devenue l'une des rues les plus commerçantes de la ville de Collo. Elle est beaucoup plus fréquentée par les femmes qui y effectuent leurs courses, particulièrement à la veille des fêtes religieuses. On y trouve du prêt-à-porter, de l'orfèvrerie, des produits électroménagers, cosmétiques' le tout made in oversea. Cependant, les routes sont très dégradées et même les piétons trouvent des difficultés pour circuler. Reste que les autorités locales se penchent sur les vieilles bâtisses de ce quartier populaire de Collo qui subissent les aléas des éboulements, provenant du mont Tapana. Plusieurs anciennes habitations sont dans un état de vétusté avancé, très vulnérables à l'infiltration des eaux de pluie. Les habitants qui, pour la plupart, ont des revenus modestes, méritent des aides financières pour la réhabilitation de leurs « gîtes », comme celles accordées par exemple à l'habitat rural. La faiblesse de l'éclairage public et l'état déplorable de l'aménagement urbain, en dépit des efforts de la municipalité d'éclairer certains quartiers et d'entreprendre des travaux de voirie, tout cela ne décourage nullement les autochtones et les estivants à sortir en masse veiller jusqu'à une heure tardive de la soirée.Un rush d'estivants considérableLes endroits les plus fréquentés des soirées estivales sont surtout le front de mer et le port. Outre les estivants venus pour un long séjour, un rush quotidien de dizaines de bus et de cortèges de véhicules arrivent des différentes villes de l'intérieur du pays, comme Biskra, Batna, Oum El Bouaghi, Khenchela et surtout de Constantine pour des journées de baignade au niveau des différentes plages de la région. Ce rush s'explique en partie par les grandes opérations de réhabilitation des routes et des accès aux plages. La route Collo-Constantine n'est plus ce spectre qui a tant défavorisé la destination Collo. Le mois d'août s'annonce déjà très « chaud » et toute la modeste capacité d'accueil de la région affiche déjà « complet ». La ville balnéaire de Collo connaît, depuis la deuxième quinzaine du mois de juillet, un rush considérable d'estivants qui n'a pas été enregistré depuis une dizaine d'années. En dépit d'une campagne médiatique d'une certaine presse qui imagine des scènes sécuritaires dignes de films hollywoodiens, les touristes, qui arrivent à Collo, sont frappés par la quiétude de cette région, par l'accueil légendaire de ses habitants et surtout par la générosité de la nature qui a doté ce havre de paix de sites touristiques balnéaires et montagneux incomparables.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)