La situation linguistique en Algérie est à la fois difficile et complexe mais aussi intéressante et fascinante. Ce pays, à cause de sa situation géographique très importante, a été marqué par différentes civilisations et cultures durant son histoire de l’antiquité jusqu’à nos jours. Ces cultures et civilisations qui s’y sont succédées (les Romains, les Byzantins, les Grecs, les Espagnols, les Ottomans et les Français…) ont influencé d’une manière ou d’une autre la culture et la langue algériennes. Pour ces raisons, justement, l’Algérie est considérée comme un pays plutôt plurilingue et non pas bilingue. On peut citer l’arabe avec toutes ses variétés : standard ou moderne, la langue officielle du pays ; et l’arabe dialectal ou algérien, langue maternelle d’une partie des Algériens. Le berbère, avec toutes ses variantes, est aussi la langue maternelle des Algériens. Et dernièrement, on leur ajoute un ensemble de« langues étrangères » y compris le français. Ces langues, une fois mises en contact dans le cerveau humain, s’influencent mutuellement ce qui puisse engendrer des difficultés dans le processus d’apprentissage de la langue « étrangère ».Ce travail traite de la « phonétique corrective » dans des classes de langues et son rôle dans l’apprentissage du FLE. Nous allons parler des carences souvent observées dans l’enseignement/apprentissage de la phonétique du FLE : il s’agit, dans notre cas, des fautes de prononciation des voyelles orales françaises. Notre problématique étant : pourquoi dans l’apprentissage du FLE un tel phénomène existe-t-il ? S’agit-il d’un fait naturel résultant de la différence entre les systèmes phonologiques ? Et donc là, ça doit toucher tous les apprenants, ce qui n’est pas vrai. Et surtout, la phonétique corrective pourrait-elle remédier à cette situation ? Si oui, comment peut-on éviter ce genre de problème ? Notre objectif, en réalisant cette recherche, est de trouver l’origine de ces fautes afin de prouver que la(les) langue(s) maternelle(s) n’est(sont) pas toujours responsable(s) de ce genre de carences phonétiques du fait qu’il existe des apprenants capables d’articuler correctement les sons français. Et par conséquent, le plurilinguisme
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Posté Le : 28/05/2021
Posté par : einstein
Ecrit par : - Benkhelil Rima
Source : SOCLES Volume 2, Numéro 4, Pages 115-123