Algérie

Le PLJ opte pour une participation dans une trentaine de wilayas



Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), nouvellement agrée participera d'une manière «limitée» aux prochaines législatives. C'est ce qu'a indiqué hier à Alger, lors d'une conférence de presse, son président, Mohammed Saïd au siège national du parti. Lisant une déclaration liminaire, le conférencier a expliqué que cette décision a été prise à l'issue de la réunion du bureau national le jeudi, 1er mars. «Notre participation sera limitée, nous avons donné le feu vert à vingt wilayas pour procéder au retrait des formulaires de candidature au niveau des services administratifs concernés». Et de préciser, «nous allons statuer pendant la semaine en cours sur le cas de onze autres wilayas qui n'ont pas encore tranché soit à cause de leur non préparation, soit à cause de difficultés matérielles». Mohammed Saïd estime «que la participation en ce moment de l'histoire est dans tous les cas de figure préférable à la non participation même si on peut justifier celle-ci par la crainte de la fraude et l'inaptitude à la contrer». Et le conférencier d'assurer : «C'est une opportunité à saisir à l'effet de contribuer aux côtés d'autres forces politiques à la satisfaction de la revendication au changement pacifique exprimée par le peuple». Toutefois le président du PLJ déplore «l'utilisation de l'argent politique en vue d'acheter les consciences au détriment des compétences nationales et des valeurs éthiques». Interrogé sur la demande qui lui a été adressée afin de rejoindre la coalition de partis islamistes, formée en prévision des législatives (MSP, Nahda, El Islah), Mohamed Saïd, s'est dit réserver, comme il l'avait promis, «une réponse écrite». Il a expliqué qu'il devrait au préalable consulter le bureau politique pour la décision finale. Mais il a laissé entendre que cette coalition ne l'intéressait pas, «ce qui nous importe maintenant, a-t-il dit, c'est de mettre sur pied notre parti.». Mohammed Saïd a défini la formation qu'il préside comme une formation «consensuelle» ouverte à tout le monde, prête à dialoguer avec les laïcs, les islamistes et autres. Il a défendu l'idée d'un «régime parlementaire spécifique» qui mêle présidentialisme et parlementarisme. Selon lui la réalité du pays impose ce fait qu' "il est préférable de ne pas doter l'APN des prérogatives de contrôler les Affaires étrangères et la Défense nationale". Il a en outre plaidé pour un tiers bloquant au niveau du Sénat, qui pourrait «le cas échéant, intervenir pour rejeter un vote des députés qui porterait atteinte à la cohésion de la nation». A la question de savoir si Mohammed Saïd se porterait candidat à la députation, ce dernier a répondu par la négative : «Nous voulons laisser la place aux jeunes, car il faut former la relève». S'agissant de la transparence du prochain scrutin, le conférencier estime qu'on «ne peut dans l'état actuel des choses parvenir à une transparence à 100 %» Et d'ajouter : «Nous nous attacherons du moins à ramener le niveau de cette transparence à 70 % ou plus»? Selon lui, «les dispositions pour garantir des élections transparentes existent ainsi que l'engagement des autorités à travers les déclarations officielles», «mais il faut attendre le terrain, a-t-il déploré, car c'est à ce niveau que ça flanche dès lors que la fraude est solidement ancrée dans les esprits».Le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), nouvellement agrée participera d'une manière «limitée» aux prochaines législatives. C'est ce qu'a indiqué hier à Alger, lors d'une conférence de presse, son président, Mohammed Saïd au siège national du parti. Lisant une déclaration liminaire, le conférencier a expliqué que cette décision a été prise à l'issue de la réunion du bureau national le jeudi, 1er mars. «Notre participation sera limitée, nous avons donné le feu vert à vingt wilayas pour procéder au retrait des formulaires de candidature au niveau des services administratifs concernés». Et de préciser, «nous allons statuer pendant la semaine en cours sur le cas de onze autres wilayas qui n'ont pas encore tranché soit à cause de leur non préparation, soit à cause de difficultés matérielles». Mohammed Saïd estime «que la participation en ce moment de l'histoire est dans tous les cas de figure préférable à la non participation même si on peut justifier celle-ci par la crainte de la fraude et l'inaptitude à la contrer». Et le conférencier d'assurer : «C'est une opportunité à saisir à l'effet de contribuer aux côtés d'autres forces politiques à la satisfaction de la revendication au changement pacifique exprimée par le peuple». Toutefois le président du PLJ déplore «l'utilisation de l'argent politique en vue d'acheter les consciences au détriment des compétences nationales et des valeurs éthiques». Interrogé sur la demande qui lui a été adressée afin de rejoindre la coalition de partis islamistes, formée en prévision des législatives (MSP, Nahda, El Islah), Mohamed Saïd, s'est dit réserver, comme il l'avait promis, «une réponse écrite». Il a expliqué qu'il devrait au préalable consulter le bureau politique pour la décision finale. Mais il a laissé entendre que cette coalition ne l'intéressait pas, «ce qui nous importe maintenant, a-t-il dit, c'est de mettre sur pied notre parti.». Mohammed Saïd a défini la formation qu'il préside comme une formation «consensuelle» ouverte à tout le monde, prête à dialoguer avec les laïcs, les islamistes et autres. Il a défendu l'idée d'un «régime parlementaire spécifique» qui mêle présidentialisme et parlementarisme. Selon lui la réalité du pays impose ce fait qu' "il est préférable de ne pas doter l'APN des prérogatives de contrôler les Affaires étrangères et la Défense nationale". Il a en outre plaidé pour un tiers bloquant au niveau du Sénat, qui pourrait «le cas échéant, intervenir pour rejeter un vote des députés qui porterait atteinte à la cohésion de la nation». A la question de savoir si Mohammed Saïd se porterait candidat à la députation, ce dernier a répondu par la négative : «Nous voulons laisser la place aux jeunes, car il faut former la relève». S'agissant de la transparence du prochain scrutin, le conférencier estime qu'on «ne peut dans l'état actuel des choses parvenir à une transparence à 100 %» Et d'ajouter : «Nous nous attacherons du moins à ramener le niveau de cette transparence à 70 % ou plus»? Selon lui, «les dispositions pour garantir des élections transparentes existent ainsi que l'engagement des autorités à travers les déclarations officielles», «mais il faut attendre le terrain, a-t-il déploré, car c'est à ce niveau que ça flanche dès lors que la fraude est solidement ancrée dans les esprits».


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