Algérie

Le pillage du sable continue



Le pillage du sable continue
Malgré les mesures de dissuasion, les trafiquants, qui redoublent d'ingéniosité, trouvent toujours le moyen pour déjouer tous les obstacles.On avait cru que la pose de blocs en béton allait désormais dissuader les extracteurs illégaux de sable de mer. Il n'en est malheureusement rien. En l'espace d'une demi-heure, ce dimanche en soirée, nous avons pu relever pas moins de 7 camions, de capacité comprise entre 10 et 7 tonnes, circulant à contresens, tous feux éteints, sur la RN43 dédoublée pour accéder à la plage et même pour en sortir et rejoindre quelque localité. Pour en savoir encore plus, nous nous sommes déplacés jusqu'au futur échangeur de Tassoust, en cours de réalisation pour comprendre quel est le parcours de ces engins de la mort.L'accès à la RN43 se fait à partir de ce point, qui fait face à la cité universitaire de Tassoust. Les véhicules, gênés, un temps par les blocs de béton, ont aménagé une autre sortie, avec de la terre, pour traverser la voie ferrée. De là, une ouverture existe sous le pont construit, pour traverser la RN43 de part en part, et accéder aux deux voies qui mènent vers Jijel. L'accès à la plage n'est plus qu'un jeu d'enfant puisque, selon les révélations de personnes au fait de ce trafic, des blocs ont été déplacés à l'aide de câbles tirés par des camions.Après avoir rempli les camions de sable, ces derniers reprennent la RN43, soit pour la retraverser et s'engouffrer derrière la cité universitaire, soit, pour ceux qui vont à Jijel, prendre la RN43 jusqu'au 5ème km, avant d'accéder à la route qui dessert la nouvelle ville administrative à l'entrée Est de Jijel, avant de bifurquer vers Z'biria pour ne pas avoir à passer le barrage fixe de la police, se trouvant à quelques centaines de mètres avant la gare intermodale.Le pillage du sable de mer doublé du danger que représentent ces camions roulant généralement à contresens et sans feux, n'a pas encore trouvé une réaction à même mettre le holà à ce trafic. L'absence de solution de rechange à travers une sablière réglementée, depuis la fermeture de celle de Oued Z'hor, et le retard administratif pour une éventuelle reprise de ses activités, a rendu l'exploitation illégale de sable de mer, une mine d'or pour des transporteurs sans vergogne, qui ne déboursent aucun centime au profit de la communauté. Jusqu'à quand ce massacre continuera-t-il '




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