Algérie

Le pillage archéologique en question



Lors de la rencontre sur «le rôle du patrimoine dans l'affirmation de l'identité nationale» organisée hier au musée national «Cirta», les services de police et de gendarmerie ont présenté des communications axées sur la protection du patrimoine culturel et la lutte contre le crime organisé dans le pillage archéologique.

 Les services concernés ont fait état dans leurs interventions d'une évolution dans les modes d'opération des réseaux des trafiquants de vestiges archéologiques, qui n'hésitent plus à recourir à l'Internet. Ce qui leur permet ainsi l'entrée en contact avec des réseaux internationaux, par le biais de sites spécialisés dans ce genre de trafic, et d'y faire la publicité de produits dérobés à écouler. Comme parade, les services de sécurité ont dû développer des stratégies adaptées et en mesure de suivre ces évolutions du crime organisé. Il s'agit pour l'essentiel, dit-on, de classer ces sites et de les mettre sous contrôle, par des moyens technologiques sophistiqués, permettant «d'infiltrer» les communications et de localiser les sources émettrices. C'est ainsi que la brigade de protection du patrimoine culturel, dépendant du commandement régional de la gendarmerie de Constantine, a intercepté durant le 1er trimestre de l'année dernière plusieurs «offres» de transactions par le réseau internet. Ce qui, faut-il le rappeler, a permis d'appréhender des trafiquants dans plusieurs affaires au cours de laquelle ont été récupérées pas moins de 300 pièces archéologiques datant des époques romaines et ottomanes, 10 statues et des dizaines d'autres pièces de monnaies anciennes ont été également récupérées par cette méthode, et les auteurs arrêtés.




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