Le phénomène prend de l'ampleur à Haï Chahid Mahmoud: Des constructions illicites mitoyennes à la cité 300 logements sociaux

Le phénomène des constructions illicites prend de plus en plus d'ampleur à Haï Chahid Mahmoud, dans la commune de Hassi Bounif où tout un bidonville a été érigé à proximité de la cité des 300 logements publics locatifs. En effet, ces habitations sont presque collées à la cité, ont dénoncé de nombreux riverains. Dans un appel lancé aux autorités locales, les habitants demandent que des mesures soient prises pour mettre un terme à ce phénomène. La cité donne directement sur ces habitations dont le nombre ne cesse d'augmenter au grand dam des habitants de ce quartier. Les responsables du secteur du logement ont pour leur part tiré la sonnette d'alarme sur les dimensions que prend ce phénomène. La semaine dernière, 45 habitations érigées illicitement à Haï Emir Aek au niveau de la ferme Ben Allal dans la commune de Sidi Chahmi ont été démolies par les services de la commune de Sidi Chahmi. L'opération s'inscrit dans le cadre de la lutte contre la prolifération des habitations illicites et vient en application des dispositions prises par les pouvoirs publics pour stopper ce phénomène.A vrai dire, les constructions sans autorisation ou sans permis de construire ne cessent de susciter les réactions des responsables locaux. Ce sont des extensions, des aménagements ou carrément des constructions effectuées sans autorisation. Un véritable fléau que connaît Oran et tant de villes algériennes. Le phénomène ne cesse de porter atteinte à l'environnement et à l'esthétique de nos quartiers. L'administration, pour sa part, réagit avec plusieurs campagnes lancées, depuis des mois, contre l'illicite, mais sans moyens d'assumer sa responsabilité puisque le phénomène devient palpable, dans certains quartiers où des constructions de type R+1 côtoient des buildings, sans aucune architecture ni norme d'esthétique, ni uniformisation. Ces habitations ne répondent à aucune norme et engendrent des situations anarchiques. Les responsables locaux préconisent la mise en place d'une stratégie de lutte contre le phénomène de prolifération des constructions illicites. Cette stratégie doit prendre en considération l'application des textes réglementaires, la nécessité de reboiser les sites après l'expulsion des indus occupants.