Algérie

"Le peuple est la source de tout pouvoir"



Hier et comme à l'accoutumée, les étudiants de l'université Djilali-Liabès de Sidi Bel-Abbès, accompagnés de leurs professeurs, n'ont pas dérogé à la règle pour sortir manifester et marquer, en ce 12e mardi, leur détermination, en réitérant leurs revendications pour un changement du système et le rejet de l'élection présidentielle du 4 juillet prochain.En effet, la manifestation a débuté par une marche depuis le campus en empruntant le boulevard Mohammed-V, avant d'arriver devant le siège du tribunal du centre-ville et la place du 1er-Novembre-1954, où les étudiants protestataires ont observé un rassemblement de plus d'une dizaine de minutes.
Aux cris de "Où est la justice '", ils ont appelé les magistrats à se libérer et à intervenir en toute indépendance. Sur les lieux de la place du 1er-Novembre-1954, les étudiants auxquels se sont joints les représentants des avocats du barreau de Sidi Bel-Abbès, mais sans leurs robes noires, ont brandi des pancartes et des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : "L'Etat de droit commence par le respect des droits de l'Homme", "La démocratie, c'est le respect des droits et des libertés", "Le savoir qui se perd aujourd'hui, on peut le récupérer demain ou après-demain, mais si la patrie se perd, il n'y aura ni savoir ni savant", "La démocratie est la solution", "À problème politique, solution politique", "Non au délit d'opinion", "La liberté pour les prisonniers d'opinion" et "Le peuple est la source de tout pouvoir", ou encore "La souveraineté nationale appartient exclusivement au peuple". Les protestataires, parmi eux de nombreux citoyens curieux et des passants, qui se disent tous déterminés à poursuivre la mobilisation jusqu'à satisfaction de leurs revendications, ont également scandé en ch?ur des slogans hostiles au régime en place et à ses symboles : "Non au régime dictatorial", "À bas le gouvernement de famine", "Silmiya silmiya, l'Algérie est civile et non militaire", "FLN, RND, TAJ, MSP, dégagez", "Bensalah, Bedoui, gouvernement, dégagez".
A. BOUSMAHA


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