Algérie

Le peuple à gauche, le pouvoir à droite



Le peuple  à gauche,  le pouvoir  à droite
« Face à la radicalisation de plus en plus visible de la société algérienne, la gauche en Algérie n'arrive toujours pas à se constituer et à se former comme alternative de changement. Elle est l'otage de l'équation : le peuple à gauche et le pouvoir à droite. La majorité de ces organisations qui se proclament pourtant de la gauche n'arrive toujours pas à choisir son camp et à ordonner ses priorités. Le FFS, qui souscrit aux principes et aux chartes éthiques du mouvement mondial de gauche, organisé dans le cadre de la puissante Internationale socialiste, reste aujourd'hui le seul mouvement politique à incarner cette opinion de gauche contestatrice. Les autres organisations ont préféré se fabriquer une autre boussole politique et sociale. En dehors du FFS dont les positions politiques sont clairement opposées au pouvoir, les autres mouvements de « gauche » doivent faire l'effort de clarifier leur stratégie ainsi que leurs objectifs. Soit ils continuent de soutenir le pouvoir violent, régressif, dans le seul but d'assurer une existence légale, institutionnelle d'embourgeoisement personnel, soit ils décident de se mettre en conformité avec les aspirations et les revendications de la société, en opérant des révisions déchirantes dans ses positions, dans ses alliances et dans ses modes d'organisation. Si dans le passé, l'idéal de justice sociale, de liberté et des droits de l'homme prôné par les mouvements de gauche a réussi à mobiliser les populations dans les combats révolutionnaires de libération, aujourd'hui il incombe à l'élite nationale et aux organisations autonomes de jouer un rôle central.Si le problème principal demeure l'impasse des cadres, la dureté des luttes à venir permettra, sans nul doute, l'émergence de nouvelles générations de militants pouvant animer et conduire les luttes politiques, économiques, sociales et culturelles. L'élite nationale est mise en demeure d'engager une réflexion profonde et sérieuse pour construire une alternative démocratique. Le peuple algérien est prêt à se mettre en mouvement dès lors que des actes concrets sont accomplis dans cette direction. Le peuple algérien veut et peut faire le changement. Il incombe à l'élite non compromise avec le régime de trouver les modes d'organisation et d'action qui permettent un regroupement des forces du changement. Il ne s'agit pas d'additionner des sigles ou d'organiser un carnaval prétendument pluraliste de l'opposition, de gauche ou de toute autre coloration politique. Il faudra débarrasser la scène politique, syndicale, associative' des imposteurs, des galériens et des forçats du pouvoir. En tout cas, le FFS croit fermement qu'il est important pour notre pays et pour notre parti d'adopter des stratégies nouvelles et novatrices pour faire barrage aux forces rétrogrades, révisionnistes et violentes. Il pense que la jeunesse et notamment son élite universitaire sont les moteurs du changement. Ils arbitreront l'avenir. »


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