Le pétrole termine en léger recul

Les cours du pétrole étaient en légère baisse mardi en fin d'échanges européens, après être tombés sous les 100 dollars à Londres, toujours sous l'effet de craintes sur la zone euro et un risque de contagion généralisée de la crise de la dette souveraine européenne.
A Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre coûtait 101,21 dollars en baisse de 50 cents par rapport à la clôture de lundi.En milieu d'échanges, le Brent a chuté jusqu'à 99,11 dollars, descendant sous le seuil de 100 dollars pour la première fois depuis le 9 août.
Sur le marché new yorkais, le baril de « light sweet crude » (WTI) (échéance identique) cédait 17 cents à 77,44 dollars. Il a chuté en cours d'échanges jusqu'à 74,95 dollars (-2,60 dollars), son plus bas niveau depuis le 24 septembre 2010.
Les cours du pétrole tentaient de se redresser après un plongeon de plus de deux dollars en milieu d'échanges européens dans le sillage des Bourses qui ont enchaîné une nouvelle séance de baisse.
« Alors que le tableau économique mondial est toujours aussi morose, les tourments de la zone euro et la dégringolade des Bourses accroissent encore la pression sur les marchés de l'énergie », note un analyste du marché.
Le marché pétrolier reste ainsi plombé par l'absence d'avancée dans le soutien européen à la Grèce, qui a sapé le moral des investisseurs, et ravivé les craintes d'un défaut de paiement d'Athènes et les inquiétudes sur la solidité du secteur bancaire européen face à l'aggravation de la crise des dettes souveraines.
Réunis lundi à Luxembourg, les ministres des Finances de la zone euro ont reporté toute décision sur le déblocage d'un nouveau prêt qui doit sauver la Grèce de la faillite, tout en exigeant d'Athènes des mesures de rigueur supplémentaires pour 2013 et 2014.