Algérie

Le pétrole répond à l'assistance des algériens



L'apparition d'un regain d'optimisme dans l'analyse de la situation financière intérieure et extérieure, semble conforter l'aperçu d'une nette amélioration, avec l'augmentation des recettes de la fiscalité pétrolière et des décisions du gouvernement d'opérer des réformes structurelles touchant l'économie, accompagnant les décisions de réduction des déficits budgétaires.Les prises de position des pays exportateurs de pétrole membres de l'OPEP et non-membres de l'OPEP, à leur tête l'URSS, consistant à rééquilibrer l'offre par rapport à la demande, commencent à porter leurs bénéfices. A en croire le ministre des Finances, le prix du baril permettant de rééquilibrer le budget de l'année en cours devrait être de 70 dollars au moment où le prix du brut était inférieur à 60 dollars, ce qui contiendrait pour M. Raouia, le ministre des Finances à faire preuve de plus de rationalisme et parfois de retenue dans la dépense publique. Les cours du pétrole conventionnel malgré une production américaine très élevée du pétrole de schiste, restent prometteurs pour les pays exportateurs avec 73 dollars le baril. Cette tendance haussière ira s'accentuant avec la reprise de la croissance mondiale et la discipline de limiter l'offre qu'observe l'OPEP et les pays non-membres de l'OPEP avec à leur tête la Russie. Les décisions prises pour limiter les importations au strict nécessaire, malgré les pressions des lobbys de l'import/import commencent à donner des fruits pour soulager l'énorme facture des importations. Les exportations hors hydrocarbures, quoiqu'au stade des balbutiements, commencent à gagner des marchés extérieurs comme les fruits et les légumes, en attendant une meilleure organisation des opportunités de partenariats avec des entreprises spécialisées dans le fret international. Sonatrach vient de publier que son chiffre d'affaires pour l'année 2017 a atteint 33,2 milliards de dollars à l'exportation contre 27,9 MDUS en 2016. Ce raffermissement n'est pas dû à une augmentation du volume des exportations du brut, mais au rebond des prix dû essentiellement à la politique de la mise en effectivité de l'accord de l'Organisation des pays membres de l'OPEP. Les exportations du pétrole brut algérien, très prisé sur le marché, ont enregistré en 2017 un recul de 2% en volume, en comparaison avec l'année 2016. Cependant, elles ont augmenté de 19% en valeur grâce notamment à l'augmentation du cours du Sahara Blend, ce qui se répercute automatiquement sur un climat des affaires jugé plus serein. En termes de production, Sonatrach vise à produire environ 200 millions de tonnes équivalent pétrole (Mtep) et à stabiliser ses volumes exportés. "Comme une victoire rapide, nous avons lancé une opération de processing virtuel de pétrole brut avec un grand Trader et c'est une première", a-t-il fait remarquer, notant que le processing, contrairement aux appels d'offres, "nous offre une police d'assurance contre la volatilité des marges de raffinage".


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)