Algérie

Le pétrole repart à la hausse au lendemain d'un moment d'incertitude



Les prix du pétrole repartaient à la hausse jeudi en fin d'échanges européens, au lendemain d'un moment de doute marqué par un net recul des cours alimenté par les inquiétudes persistantes sur la zone euro, en particulier sur l'Espagne et la Grèce.
Revigoré par des spéculations sur de nouvelles mesures de relance économique en Chine et soutenu par les tensions géopolitiques persistantes au Moyen-Orient, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre gagnait à Londres 2,05 dollars par rapport à mercredi à 112,09 dollars.
A New York, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 1,90 dollar, à 91,88 dollars.
Même si les craintes sur la zone euro persistaient jeudi, jour de présentation du budget espagnol pour 2013, "le marché du pétrole a néanmoins rebondi et enregistré des gains significatifs, notamment en raison de spéculations croissantes sur les marchés de nouvelles mesures de relance par Pékin", expliquait un analyste.
Ces spéculations "ont amélioré le moral des investisseurs et augmenter leur appétit pour les actifs jugés risqués", en particulier le pétrole, notait-il.
De nouvelles mesures de soutien des autorités chinoises seraient en effet susceptibles de stimuler l'économie du pays, deuxième consommateur de brut de la planète.
Par ailleurs, "les prix du pétrole ont conforté leur hausse après l'annonce d'une explosion d'un oléoduc dans le nord-est de la Syrie", ajoutait un autre analyste.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), des inconnus ont fait exploser jeudi à l'aube un oléoduc dans la région syrienne de Hassaka et enlevé le directeur de la station de pompage dans la zone. Cet évènement était de nature à renforcer les craintes de perturbations de l'offre de brut de la région.
Enfin, "les chiffres des stocks pétroliers américains, dévoilés mercredi, ont également apporté un certain soutien aux prix", ajoutaient de leur côté des experts.
Le département américain de l'Energie (DoE) avait ainsi fait état mercredi d'une diminution de 2,4 millions de barils des réserves de brut aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 21 septembre alors que des analystes misaient sur une hausse de 1,1 million de barils.


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