Les prix du pétrole ont regagné une petite partie du terrain perdu au lendemain d'une lourde chute, le marché digérant l'effet combiné d'une hausse de l'offre de l'Opep+ et de la crainte sur la demande que fait peser le variant Delta du coronavirus.Les prix du pétrole ont regagné une petite partie du terrain perdu au lendemain d'une lourde chute, le marché digérant l'effet combiné d'une hausse de l'offre de l'Opep+ et de la crainte sur la demande que fait peser le variant Delta du coronavirus.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a conclu à 69,35 dollars, en hausse de 1,06 % ou 73 cents par rapport à la clôture de lundi. A New York, le baril de WTI pour août, dont c'est le dernier jour de cotation, a avancé de 1,50 % ou 1 dollar, à 67,42 dollars. "Les cours ont rebondi après la perte significative autour de 7% surtout due aux inquiétudes quant au variant Delta", a indiqué Andrew Lipow, président du cabinet de conseil Lipow Oil Associates. Le WTI a en effet subi lundi sa pire journée de l'année en fléchissant de 7,50 %, pris dans le tourbillon d'une offre d'or noir amenée à croître et du retour des menaces sur la demande. Le Brent n'était pas en reste, perdant 6,75 % sur la journée, sa pire performance depuis le 18 mars. Les deux contrats de référence avaient effacé en une seule journée un mois et demi de hausse. Du côté de l'Opep et de leurs dix alliés via l'accord Opep+, après deux semaines de blocage, les pays exportateurs de pétrole se sont finalement accordés dimanche sur un relèvement graduel de la production, jusqu'en septembre 2022.
L'accord prévoit que les vingt-trois membres du groupe Opep+ augmentent leur production de 400.000 barils par jour chaque mois à partir d'août. Pour Andrew Lipow, l'accord "va finalement résulter en une poursuite de la réduction des stocks de pétrole pour le reste de l'année, ce qui soutient les cours. L'accord n'était pas une surprise. L'augmentation mensuelle de production est modeste par rapport aux attentes de reprise (de l'activité et de la demande) pour les six prochains mois", a jugé l'analyste estimant qu'"on aura donc besoin de puiser dans les stocks mondiaux ce qui sera haussier pour les cours". La grande question pour le marché de l'or noir "reste quel sera l'impact du variant Delta sur la demande mondiale", a encore ajouté le spécialiste, "mais au moins on a une feuille de route sur ce que l'Opep va ajouter sur le marché". Même tendance haussière observée ce matin à l'ouverture des marchés. Vers 8h30 Gmt le Brent affichait une hausse de l'ordre de 0,71 % à 69,84 dollars le baril.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre a conclu à 69,35 dollars, en hausse de 1,06 % ou 73 cents par rapport à la clôture de lundi. A New York, le baril de WTI pour août, dont c'est le dernier jour de cotation, a avancé de 1,50 % ou 1 dollar, à 67,42 dollars. "Les cours ont rebondi après la perte significative autour de 7% surtout due aux inquiétudes quant au variant Delta", a indiqué Andrew Lipow, président du cabinet de conseil Lipow Oil Associates. Le WTI a en effet subi lundi sa pire journée de l'année en fléchissant de 7,50 %, pris dans le tourbillon d'une offre d'or noir amenée à croître et du retour des menaces sur la demande. Le Brent n'était pas en reste, perdant 6,75 % sur la journée, sa pire performance depuis le 18 mars. Les deux contrats de référence avaient effacé en une seule journée un mois et demi de hausse. Du côté de l'Opep et de leurs dix alliés via l'accord Opep+, après deux semaines de blocage, les pays exportateurs de pétrole se sont finalement accordés dimanche sur un relèvement graduel de la production, jusqu'en septembre 2022.
L'accord prévoit que les vingt-trois membres du groupe Opep+ augmentent leur production de 400.000 barils par jour chaque mois à partir d'août. Pour Andrew Lipow, l'accord "va finalement résulter en une poursuite de la réduction des stocks de pétrole pour le reste de l'année, ce qui soutient les cours. L'accord n'était pas une surprise. L'augmentation mensuelle de production est modeste par rapport aux attentes de reprise (de l'activité et de la demande) pour les six prochains mois", a jugé l'analyste estimant qu'"on aura donc besoin de puiser dans les stocks mondiaux ce qui sera haussier pour les cours". La grande question pour le marché de l'or noir "reste quel sera l'impact du variant Delta sur la demande mondiale", a encore ajouté le spécialiste, "mais au moins on a une feuille de route sur ce que l'Opep va ajouter sur le marché". Même tendance haussière observée ce matin à l'ouverture des marchés. Vers 8h30 Gmt le Brent affichait une hausse de l'ordre de 0,71 % à 69,84 dollars le baril.
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Posté Le : 22/07/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ll Ee Mm Ii Dd Ii Ll Ii Bb Rr Ee
Source : www.lemidi-dz.com