Les cours de pétrole ont débuté la semaine en hausse lundi à New York, stimulés par la faiblesse du dollar, favorable à l'achat de brut américain, et par l'incertitude autour de nouvelles négociations sur le programme nucléaire iranien.
Vers 14H20 GMT, le baril de "light sweet crude" (WTI) pour livraison en avril gagnait 50 cents par rapport à la clôture de vendredi, à 93,63 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).
"La principale raison de la hausse du WTI ce matin est la valeur du dollar", en baisse face aux principales devises, a remarqué Robert Yawger, de Mizuho Securities USA.
Un billet vert plus faible tend en effet à favoriser les commandes de pétrole libellé en dollar pour les investisseurs munis d'autres devises.
Cette tendance va probablement se prolonger, selon l'analyste, "alors qu'il devient de plus en plus évident que (la coalition de gauche italienne menée par Pier Luigi) Bersani est en tête des élections en Italie", a ajouté l'analyste.
"C'est positif pour l'euro car cela devrait se traduire par une continuité des mesures d'austérité et écarte la possibilité d'un retour de Silvio Berlusconi" craint par les marchés.
Le prix du baril de WTI est aussi aidé, selon M. Yawger, par les inquiétudes des observateurs sur l'issue des négociations entre l'Iran et les pays du groupe 5+1 (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), interrompues mi-2012.
"Il semble que les Iraniens ne sont pas vraiment prêts à un compromis", ce qui retarderait d'autant la levée de l'embargo sur les exportations pétrolières du pays par les pays occidentaux, a noté l'expert.
La hausse du cours du baril correspond également à une réaction de rebond après le fort recul observé sur le marché la semaine dernière.
Les courtiers "ont cru à un ralentissement des mesures de soutien de la Fed", la banque centrale américaine, après la diffusion des minutes de sa dernière réunion mercredi dernier, a rappelé Bart Melek, de TD Securities.
Cependant, alors que la perspective d'un accord au Congrès permettant d'éviter l'entrée en vigueur de coupes automatiques dans les dépenses à partir du 1er mars semble s'éloigner, le président de l'institution monétaire, Ben Bernanke, "devrait clamer au cours de plusieurs interventions cette semaine que la Fed fera tout ce qu'il faut pour continuer à stimuler l'économie" et par ricochet, la demande énergétique, selon M. Melek.
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Posté Le : 25/02/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Le Temps d'Algérie
Source : www.letempsdz.com