Algérie

Le pétrole en hausse



Les cours du pétrole battaient de nouveaux records ce 02 février, leWTI retrouvant un niveau de prix plus vu depuis un peu plus d'un an, avant que la pandémie de Covid-19 ne frappe sévèrement le marché du brut, portés par la demande notamment aux Etats-Unis.Les cours du pétrole battaient de nouveaux records ce 02 février, leWTI retrouvant un niveau de prix plus vu depuis un peu plus d'un an, avant que la pandémie de Covid-19 ne frappe sévèrement le marché du brut, portés par la demande notamment aux Etats-Unis.
Hier matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril décollait de 2,27% à Londres par rapport à la clôture de la veille, à 57,63 dollars. Le baril américain de WTI pour le mois de mars grimpait dans le même temps de 2,37% à 54,82 dollars. Les deux contrats de référence ont touché quelques instants plus tôt des plus hauts inédits depuis respectivement le 24 février et le 24 janvier 2020, à 57,73 dollars et 54,91 dollars le baril. "La bonne semaine des cours du pétrole continue", constate Stephen Innes, analyste.
Dernier coup de pouce en date pour les cours du brut selon l'analyste : un nouveau président des Etats-unis déterminé à faire passer un ambitieux plan de sauvetage de l'économie de 1.900 milliards de dollars, au lendemain d'une réunion de deux heures avec un groupe de dix sénateurs de l'opposition. Ce plan de relance porté par Joe Biden est synonyme de coup de fouet pour la demande de brut du premier consommateur mondial, les Etats-Unis. "Le sentiment positif palpable plus largement sur les marchés et le temps glacial qui a balayé les Etats-Unis, poussant à la hausse la demande de chauffage" sont autant de facteurs haussiers supplémentaires pour l'analyste, Jeffrey Halley. Les investisseurs attendent par ailleurs les développements de la journée de mercredi, marquée par une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés et la publication par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) des stocks de brut aux Etats-Unis.
L'Algérie est un pays attractif pour l'investissement dans le domaine énergétique et sera encore favorisé par la nouvelle loi des hydrocarbures, a rassuré le ministre de l'Energie, AbdelmadjidAttar. Accueilli hier dans l'invité de la Rédaction sur la chaine 3 de la Radio algérienne, le ministre souligne que les avantages fiscaux introduits dans la nouvelle loi des rendront le pays plus attractif. "La réduction de la fiscalité prévu dans la nouvelle loi, pour certains types de contrats participatifs, donnera à l'Etat une part de 56 à 80 % y compris Sonatrach", explique-t-il.
L'Algérie est un pays attractif pour l'investissement dans les hydrocarbures Attar est revenu sur les textes d'application en annonçant qu'ils seront promulgués au cours de cette année. Il a précisé que 32 textes parmi les 38 sont finalisés dont 30 sont au niveau du secrétariat du gouvernement. Revenant sur les réserves en hydrocarbure estimées dans le sous-sol, le ministre de l'Energie a assuré qu'« il y a encore des hydrocarbures à découvrir en Algérie », en annonçant que plusieurs grands investisseurs sont présents depuis 2020, afin d'évaluer les opportunités des gisements et dans le domaine minier. Afin d'exploiter ces richesses du sous-sol, Attar a rappelé que Sonatrach avait prévu 40 milliards de dollars d'investissement dans son plan quinquennal. Pour trouver ces financements, l'invité de la Rédaction a précisé que "le partenaire en investissement prendra les coûts de la recherche à hauteur de 100 % et Sonatrach n'est pas obligée de participer dans le développement des gisements qui vont être découverts". L'intervenant a annoncé que l'Algérie est à la recherche des investisseurs dans le domaine de la pétrochimie également. "Si on veut concrétiser les projets de pétrochimie, il nous faut 16 à 18 milliards de dollars", a-t-il indiqué.
L'autre volet sur lequel Attar a été amené à s'exprimer concerne la production de l'électricité. "68 % de cette énergie est destinée à la consommation domestique", regrette-t-il alors que la loi sur l'électricité de 2002 avait été promulguée "dans l'objectif de faire du marché de l'énergie destiné à la consommation, un marché compétitif et de création de la plus-value", affirme-t-il. Pour le ministre, "l'Algérie a raté la transition énergétique, si on voit la part de la production de l'énergie renouvelable", avant de souligner : "parmi les 23.400 mégawatts produits en 2020, la part du renouvelable ne dépassant pas les 354 mégawatts", explique-t-il. Pour illustrer son propos, il cite l'exemple de l'usine de Batna de production des turbines à gaz pour une capacité de 1500 mégawatts. "Alors qu'en 2027 on n'aura pas besoin de cette puissance et on devrait la remplacer par l'énergie renouvelable" précise-t-il.
Hier matin, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril décollait de 2,27% à Londres par rapport à la clôture de la veille, à 57,63 dollars. Le baril américain de WTI pour le mois de mars grimpait dans le même temps de 2,37% à 54,82 dollars. Les deux contrats de référence ont touché quelques instants plus tôt des plus hauts inédits depuis respectivement le 24 février et le 24 janvier 2020, à 57,73 dollars et 54,91 dollars le baril. "La bonne semaine des cours du pétrole continue", constate Stephen Innes, analyste.
Dernier coup de pouce en date pour les cours du brut selon l'analyste : un nouveau président des Etats-unis déterminé à faire passer un ambitieux plan de sauvetage de l'économie de 1.900 milliards de dollars, au lendemain d'une réunion de deux heures avec un groupe de dix sénateurs de l'opposition. Ce plan de relance porté par Joe Biden est synonyme de coup de fouet pour la demande de brut du premier consommateur mondial, les Etats-Unis. "Le sentiment positif palpable plus largement sur les marchés et le temps glacial qui a balayé les Etats-Unis, poussant à la hausse la demande de chauffage" sont autant de facteurs haussiers supplémentaires pour l'analyste, Jeffrey Halley. Les investisseurs attendent par ailleurs les développements de la journée de mercredi, marquée par une réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et leurs alliés et la publication par l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) des stocks de brut aux Etats-Unis.
L'Algérie est un pays attractif pour l'investissement dans le domaine énergétique et sera encore favorisé par la nouvelle loi des hydrocarbures, a rassuré le ministre de l'Energie, AbdelmadjidAttar. Accueilli hier dans l'invité de la Rédaction sur la chaine 3 de la Radio algérienne, le ministre souligne que les avantages fiscaux introduits dans la nouvelle loi des rendront le pays plus attractif. "La réduction de la fiscalité prévu dans la nouvelle loi, pour certains types de contrats participatifs, donnera à l'Etat une part de 56 à 80 % y compris Sonatrach", explique-t-il.
L'Algérie est un pays attractif pour l'investissement dans les hydrocarbures Attar est revenu sur les textes d'application en annonçant qu'ils seront promulgués au cours de cette année. Il a précisé que 32 textes parmi les 38 sont finalisés dont 30 sont au niveau du secrétariat du gouvernement. Revenant sur les réserves en hydrocarbure estimées dans le sous-sol, le ministre de l'Energie a assuré qu'« il y a encore des hydrocarbures à découvrir en Algérie », en annonçant que plusieurs grands investisseurs sont présents depuis 2020, afin d'évaluer les opportunités des gisements et dans le domaine minier. Afin d'exploiter ces richesses du sous-sol, Attar a rappelé que Sonatrach avait prévu 40 milliards de dollars d'investissement dans son plan quinquennal. Pour trouver ces financements, l'invité de la Rédaction a précisé que "le partenaire en investissement prendra les coûts de la recherche à hauteur de 100 % et Sonatrach n'est pas obligée de participer dans le développement des gisements qui vont être découverts". L'intervenant a annoncé que l'Algérie est à la recherche des investisseurs dans le domaine de la pétrochimie également. "Si on veut concrétiser les projets de pétrochimie, il nous faut 16 à 18 milliards de dollars", a-t-il indiqué.
L'autre volet sur lequel Attar a été amené à s'exprimer concerne la production de l'électricité. "68 % de cette énergie est destinée à la consommation domestique", regrette-t-il alors que la loi sur l'électricité de 2002 avait été promulguée "dans l'objectif de faire du marché de l'énergie destiné à la consommation, un marché compétitif et de création de la plus-value", affirme-t-il. Pour le ministre, "l'Algérie a raté la transition énergétique, si on voit la part de la production de l'énergie renouvelable", avant de souligner : "parmi les 23.400 mégawatts produits en 2020, la part du renouvelable ne dépassant pas les 354 mégawatts", explique-t-il. Pour illustrer son propos, il cite l'exemple de l'usine de Batna de production des turbines à gaz pour une capacité de 1500 mégawatts. "Alors qu'en 2027 on n'aura pas besoin de cette puissance et on devrait la remplacer par l'énergie renouvelable" précise-t-il.


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