Le petit village d’Aïn-el-Hout (1), situé à huit kilomètres environ au Nord de Tlemcen, se compose de deux agglomérations d’habitants : l’une située à l’Est autour de tombeaux de saints et d’une source qui sert au village de Saint Eponyne, l’autre dénommé Tralimet, situé un peu plus à l’Ouest, peuplé d’ouvriers agricoles, et qui ne semble pas bénéficier de la bénédiction des marabouts.
Les notables du village, descendants de marabouts, ont la prétention de descendre de Soleïman ben Abdallah, frère d’Idriss, le fondateur de Fès, le premier sultan musulman qui vint s’emparer du territoire de Tlemcen, appelé en ce temps là Agadir (au Xe siècle). Les traditions orales sont éminemment respectables, c’est pourquoi nous ne les contredirons pas. Mais la vérité nous oblige à dire que les textes écrits, qui sont nos seules archives en ce qui concerne le village et qui se trouvent près des tombeaux des marabouts, remontent au XVIIIe siècle.
Quand on arrive à Aïn-el-Hout par la route qui part de Bab-el-qarmadin « la porte des tuiliers », qui va couper sur le sur le ruisseau dénommé Chabet el-Horra la route de Bréa à Négrier, et qui fait découvrir le village à deux kilomètres environ de cet embranchement, le premier point qui frappe les yeux est un bassin, très bien entretenu, très fréquenté par les femmes et les fillettes musulmanes, peuplé d’une multitude de poissons rouges.
La source qui alimente ce bassin a donné son nom au village. Un écriteau apprend aux touristes de passage qu’il est interdit de toucher aux poissons. La légende est la suivante : « Un jour de mai, comme le temps invitait à la promenade, une sœur de la princesse Choumissa (2) partit cueillir des fleurs dans la proche banlieue de Tlemcen et s’égara sur les bord de Chabet el-Horra. Un beau jeune homme l’aperçut, remarqua sa beauté et fut désireux de la voir de plus près. Il fit ses compliments à la princesse et lui proposa de l’aider à cueillir des fleurs. La princesse soupçonna des intentions impures chez le jeune homme et courut pour mettre une distance respectable entre elle et lui. La course dura une bonne demi-heure et la princesse voyait venir avec épouvante le moment où elle serait rattrapée par le jeune homme, quand elle aperçut devant elle une grande source. Elle n’eut pas le temps de la réflexion et fit seulement un vœu, celui d’échapper à son poursuivant. Sur l’instants, elle se jeta dans la source et Dieu, qui compatit toujours aux misères des faibles, la changea immédiatement en poisson ». C’est évidemment par respect pour cette belle princesse qu’on interdit qujourd’hui encore de pêcher les poissons qui s’ébattent dans le bassin du village.
Les deux agglomérations qui ont mis leurs habitants sous la protection de la source sacrée : Aïn-el-Hout et Tralimet, comptent ensemble environ 3500 âmes, dont 3000 à Aïn-el-Hout et 500à Tralimet. Les habitants tirent leurs ressources des cultures maraîchères et de l’élevage. Leurs jardins et leurs champs sont arrosés par le Chabet-el-Horra et par l’oued Sikkak qui coule au Nord-Est. La conduite d’eau des Béni-Bahdel passe au Nord du village. Une seule route conduit jusqu’à Aïn-el-Hout et Tralimet. Elle part de Bab el-Qarmadin à Tlemcen. Ainsi, Tralimet constitue un cul-de-sac au-delà duquel elle ne s’ouvre pas. Le climat, dans ce village bien abrité, est moins froid que celui de Tlemcen. Le djebel Aïn-el-Hout protège ses habitants contre les gelées de printemps, et, par la trouée de l’oued Sikkak, les brises agréables de l’été arrivent jusqu’au village.
Le mode de vie des habitants est un mode pastoral. La propriété est extrêmement divisée par suite des partages successoraux. Les familles les plus aisées possèdent cinq à six hectares. On y pratique les cultures maraîchères, l’arboriculture, la culture des céréales par la consommation de la maison, l’élevage d’une vache, deux vaches au maximum, et de quelques moutons, juste dans la mesure que réclame la consommation de la maison. Une source située à l’Est du village et de maigre débit, alimente en eau les jardins. On comprendra que les usagers soient soucieux de ménager le débit de cette source. Les arbres fruitiers viennent bien, sauf le cerisier qui n’a pas pu s’adapter à Aïn-el-Hout. Le sous-sol ne contient aucun mineral.
Après avoir examiné les conditions de vie physique qui sont faites aux habitants d’Aïn-el-Hout, entrons de plus près dans le village, suivons-les dans leurs vie quotidienne, essayons de reconnaître ce qui peut caractériser leur vie sociale, leur vie politique, leur vie juridique et leur vie religieuse.
Le recensement de 1954 indiquait, pour les deux agglomérations d’Aïn-el-Hout et de Tralimet, un total de 2817 habitants. Les estimations faites pour 1956 indiquent un total de 3500 habitants. On trouve ici une application de la loi bien connue qui veut que l’excès des naissances sur les décès soit proportionnel aux difficultés maternelles d’existence. Tous les habitants d’Aïn-el-Hout sont musulmans. Le village, d’origine maraboutique, se composait très vraisemblablement de quelques familles, fils, petits-fils de marabouts, domestiques préposés à la garde des tombeaux et au services des familles, qui s’étaient groupés autour des tombeaux de leurs saints. Aucun Européen ne s’était risqué à habiter à Aïn-el-Hout ; ce n’est pas que la xénophobie soit elle qu’il n’y pourrait vivre, mais on peut se demander sur quelle terre, ou de quel métier, il y pourrait vivre.
Le niveau de vie est très bas, et seuls les gens qui sont nés dans le village sont de nature à s’en contenter. Ajoutons, à l’honneur de ces authentiques descendants de marabouts, que les vertus de leurs ancêtres se sont perpétuées jusqu’à nos jours, et que l’entraide est entre eux d’une pratique courante. L’absence d’Européens semble donc résulter des difficultés matérielles d’installation et de vie sociale, et non pas d’un sentiment d’hostilité à l’égard des étrangers. La preuve est faite qu’un étranger dont la raison d’être se justifie par une fonction sociale, est admis dans le village et y est respecté ; c’est le cas de l’instituteur. L’instituteur est aujourd’hui un musulman. Nous avons connu une période où il était européen. La nécessité, quand l’instituteur est européen, le condamne à vivre en famille, à l’écart des familles du village, sans distractions ni liens de société.
Cette nécessité peut devenir, à la longue, inconvénient. L’ennui naquit un jour de l’uniformité. En octobre 1955, l’école d’Aïn-el-Hout comptait trois maîtres : le directeur, qui était européen ; deux adjoints, l’un musulman l’autre européen.
Les deux instituteurs européens ont obtenu leur mutation pour d’autres postes. L’instituteur musulman est le seul qui soit resté en fonctions au village.
La plupart des maisons sont groupées de chaque côté de la rue principale. Ce sont de très vieilles maisons, bâties en pierre, couvertes d’un toit de tuiles à deux versants. On constate que, depuis une dizaine d’années des «gourbis » ont été installés (sing. gourbi ; plur. grabât) dans l’immense espace vide qui se trouve entre la voie de chemin de fer et la grand’rue du village. L’œil le plus exercé a beau chercher, il ne trouvera aucune maison de type européen, aucune maison neuve qui décèlerait une manière de vivre européenne. Nous mettons à part, bien entendu, la maison d’école, qu’on a eu le bon goût de bâtir au Nord-Est du village, dans une position qui l’isole des constructions du village. Nous sommes évidemment en présence d’une très ancienne manière de bâtir.
Entrons dans une maison. La porte ouvre sur une cour intérieure. Le four à cuire le pain se trouve très près de la porte, mais on ne le voit pas de la rue ; car la porte donne accès à la cour par une entrée en chicane, à la mode des citadins. Un des côtés de la cour donne le jour à une habitation des maîtres : pièces tout en longueur, très froide l’hiver. Les écuries et les étables sont bâties sur un ou deux autres côtés de la cour. Depuis les temps les plus reculés, les habitants d’Aïn-el-Hout ont adopté une manière de bâtir qui est un compromis entre la manière rurale des berbères et la manière citadine qu’ils ont pu observer à Tlemcen.
Pour tout ce qui regarde l’alimentation et le costume, les habitants d’Aïn-el-Hout ont adopté les coutumes des citadins. La vie économique a été facilité par quelques institutions publiques ; mais on peut juger combien les gens d’Aïn-el-Hout sont demeurés conservateurs en observant la parcimonie avec laquelle ils font entrer dans leur vie publique les institutions modernes, filles du progrès technique. On trouve dans le village une dizaine d’épiceries (mais on n’y vend pas de légumes), deux bains maures, trois fours à pain (mais ils sont destinés à la cuisson du pain de familles et il n’y a pas de boulangerie européenne). Il n’y a pas de puits dans le village ; les habitants trouvent plus commode de prendre l’eau à la source sacrée pour ceux qui habitent l’Est, et à l’abreuvoir situé près de la maison de consultations pour ceux qui habitent l’Ouest.
Seule la maison d’école a le privilège d’être dotée d’eau courante, grâce à une pompe qui fait monter l’eau du rez-de-chaussée au premier étage. Deux moulins à eau étaient en service, il y’a dix ans ; aujourd’hui ce ne sont plus que des ruines. Ils ont été remplacés par quatre moulins à moteurs, signe d’un commencement de perméabilité de la population au progrès et de l’accroissement de population. Trois fontaines suffisent à alimenter en eau les deux villages : l’une à l’Est aménagée près de la source sacrée, une fontaine-abreuvoir à l’Ouest, près de la salle de consultations ; une fontaine-lavoir, situé plus loin, sur la même route.
La salle de consultations est un bâtiment administratif, construit à l’usage de dispensaire, et qui sert en même temps de bureau d’état-civil et de lieu de réunion pour tous les besoins de la vie municipale. Un médecin de colonisation vient de Tlemcen à Aïn-el-Hout deux fois par moins. Indiquons un autre signe de modernisation : l’électricité est installée depuis 1953. les habitants ont été heureux de s’en servir pour leur éclairage personnel. Une cabine téléphonique à été installée, elle compte deux abonnés parmi lesquels on mentionnera le directeur de l’école. Depuis décembre 1954, nouveau progrès appréciable : un car conduit par un Benmansour, descendant de saint et héritier de baraka, fait le service de voyageurs entre Tlemcen et Aïn-el-Hout et les gens d’Aïn-el-Hout, soit par nécessité, soit par humeur vagabonde, montent très facilement jusqu’à Tlemcen.
Nous n’avons pas pu obtenir les chiffres qui nous auraient permis d’établir le niveau de vie moyen des habitants d’Aïn-el-Hout. On pourra néanmoins juger, par ce que nous avons dit plus haut de leur vie économique, combien leurs besoins sont demeurés réduits, combien ils sont frugaux (il faut aller à Tlemcen pour trouver des denrées de luxe, quand ce n’est pas le nécessaire), et combien leur budget est pauvre. On peut admettre, pour prendre un élément de comparaison, que le budget d’une famille moyenne d’Aïn-el-Hout est trois fois moindre que celui d’une famille musulmane installée à Hennaya, dans la plaine de grande colonisation.
Les fêtes et les coutumes qui règlent la vie familiale et la vie sociale des habitants d’Aïn-el-Hout sont exactement les mêmes que les fêtes et les coutumes des musulmans à Tlemcen. On ne s’en étonnera pas si l’on songe que, bien avant l’arrivée des Européens, les marabouts qui avaient voué leur vie à Dieu et qui s’étaient installés à Aïn-el-Hout avaient poussé fort loin l’islamisation des gens des environs. Les deux grandes fêtes musulmanes : Aid-es-Seghir et Aid-el-Kebir sont aussi les fêtes les plus populaires, qui attirent le plus grand rassemblement de pèlerins à Aïn-el-Hout. Le troisième jour de ces fêtes, les confréries religieuses de Tlemcen groupent un grand nombre de leurs adeptes, organisent des processions avec bannières, tambourins et castagnettes, et conduisent les enfants sur les tombes de saints.
Ordinairement, le pèlerinage commence par une visite aux saints d’Aïn-el-Hout (3). On constate toutefois, depuis trois ans, que les pèlerins sont moins nombreux et que plus rares sont les confréries qui descendent le troisième jour jusqu’à Aïn-el-Hout. Nous en conclurons, non pas que la puissance des saints a diminué, ni que le sentiment religieux a baissé dans les populations musulmanes, mais que les hommes de notre temps sont moins courageux que ceux du passé et que les Tlemcénniens de 1956 reculent devant la fatigue d’un voyage à pied jusqu’à Aïn-el-Hout.
Les habitants d’Aïn-el-Hout ont-ils jamais possédé des institutions politiques ? il st permis de se poser la question quand on sait que ; au début de l’Islam, le Prophète était à la fois chef religieux et chef temporel, et qu’aujourd’hui encore, le chef de zaouïa, dans certains centres administre au spirituel, rend la justice et règle les conflits d’ordre politique.
Il est probable que jusqu’à l’arrivée des Européens, toute la vie sociale et politique des habitants d’Aïn-el-Hout était administrée par les marabouts. On ne trouve, en tous cas, à l’heure actuelle, aucune trace de djemââ (assemblée de notables) ni d’aucune institution politique.la situation administrative actuelle du village d’Aïn-el-Hout est la suivante : le village est un groupe qui fait partie de la commune de Tlemcen et qui est administré par la commune de Tlemcen. De droit, le village vole avec la commune de Tlemcen. Le garde-champêtre nommé par le maire aux fonctions suivantes : établir les fiches d’état-civil, remettre aux particuliers les convocations qui les intéressent. Il a installé son bureau dans le local administratif que nous avons appelé salle de consultations.
Les habitants d’Aïn-el-Hout ont-ils possédé des institutions juridiques originales ? Il est probable que non. Nous nous appuierons ici sur les mêmes raisons qui nous ont fait conclure qu’ils ne possédaient pas d’institutions politiques spécifiques. Point de trace de mejless (assemblée de notable par la coutume berbère), les marabouts ont dû faire régner le chrâa (droit musulman de source religieuse) depuis fort longtemps, et toutes les questions d’ordre juridique concernant les personnes et les biens, pour les habitants d’Aïn-el-Hout comme pour ceux de Tlemcen, sont réglées par le cadi malékite qui siège à Tlemcen.
Pour les besoins de leur vie religieuse, les gens d’Aïn-el-Hout possèdent trois mosquées : celle du centre, la plus ancienne et que la tradition fait remonter au XIe siècle (4) : celle de l’est, qui contient les restes de Sidi Abdallah Ben Mansour et que la tradition fait remonter au XVIe siècle ; au nord-est la mosquée de Sidi Ben Ali Mohammed qui contient son tombeau et qui a été bâtie au XVIIIe siècle.
Les mosquées de Sidi Abdallah Ben Mansour et de Mohammed Ben Ali sont remarquables en ce qu’elles possèdent à la fois le tombeau d’un saint, un e salle de prière et un mihrab. Il est bon encore de noter que les tombeaux de saints sont indiqués dans l’architecture de l’édifice par des coupoles qui sont établies sur demi-voûtes d’arête et qui reposent sur quatre arcades brisées. L’espace demeuré libre entre ls arcades et les murs extérieurs, est recouvert par une voûte d’arête. Cette disposition permet au pèlerin de circuler autour du catafalque. Semblable disposition permet architecturale s’observe à la qoubba de Sidi d-Daoudi et à la mosquée de Lalla Reyya à Tlemcen. Il s’agit bien d’édifices construits à double usage : mosquée pour la prière des fidèles et lieu de pèlerinage autour du tombeau d’un saint. Ces édifices bivalents ne se conçoivent qu’en pays rural, et pour une population peu nombreuse. On notera qu’à Tlemcen, par exemple, les mosquées de Sidi Boumédine, de Sidi l-Haloui, de Sidi Brahim, sont construites à côté de tombeaux de saints, mais que l’architecte a pris soin de rendre tout à fait indépendant la mosquée bâtie pour les besoins de la prière.
Nous ne ferons qu’une rapide visite au village de Tralimet. Ce village, séparé de celui d’Aïn-el-Hout par une distance d’un kilomètre environ, comporte 500 habitants, presque tous ouvriers agricoles. Ce sont des gens aussi pauvres que ceux d’Aïn-el-Hout. On le sent à l’absence d’eau courante, à l’absence d’électricité, à l’absence d’ornement dans l’architecture des maisons. Rares sont ceux de ces ouvriers qui possèdent un petit lopin de terre. L’administration a fait construire en 1955 une fontaine abreuvoir à l’entrée du village ; c’est là que viennent les femmes s’alimenter en eau potable. La route qui traverse le village d’Aïn-el-Hout conduit jusqu’à l’extrémité Sud de Tralimet et s’arrête en cul-de-sac.
Terminons notre promenade par une visite aux sources chaudes dites « Tahammamit » (5). On emprunte sur 2 kilomètres une piste large, mais non carrossable, dont le départ se trouve en face de la salle de consultations sous un immense térébinthe. La descente à pic de la rivière est très difficile et peu pratiquée à bêtes. Les bords de la rivière sont, en cet endroit, couverts de lauriers-roses, et le site est très accueillant. Un barrage permet de traverser à sec quand le courant est peu abondant. Les jours de pluie, il est recommandé de se déchausser et de traverser sur les grosses pierres. Depuis une dizaine d’années la source chaude a été captée et entourée d’un grand bassin. Une vingtaine de personnes peuvent se baigner à la fois. La température de l’eau y est de 32 degrés. Un peu en amont, sur la rive gauche, un cafetier, qui vendait aussi des provisions de bouche, s’était installé il y’a dix ans ; son commerce a périclité ; du café, il ne reste plus que les fondations.
Force nous est donc de ne pas nous attarder davantage en ces lieux enchanteurs ; après un bain aux sources chaudes, nous reprenons, pour Aïn-el-Hout, le chemin de Tlemcen.
(1) cf, sur Aïn-el-Hout, Guide Joanne de l’Algérie ; Bargès, Tlemcen, ancienne capitale du royaume de ce nom, p. 240 ; Doutté : Les Aïssaoua à Tlemcen ; W et G. Marçais : Les monuments arabes de Tlemcen, p. 341.
(2) cf Fardeheb Djilali : La légende de Choumissa, Bulletin des Amis du Vieux Tlemcen, 1955, p. 86 et 87.
(3) cf. E. Dermenghen : le culte des saints dans l’islam maghrébin. Paris, Gallimard, 1955.
(4) Les cartes d’état-major portent Tranimet, mais la population prononce Tralimet.
(5) Les habitants disent différemment Tahammamit et Tihammamit. Il semble qu’on ait là un mot composé bizarrement d’une racine arabe :
hammam, à laquelle on a accolé le préfixe et le suffixe berbères qui marquent le féminin. On sait qu’en berbère
timarque le masculin et le féminin.
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Posté Le : 09/05/2007
Posté par : hichem
Ecrit par : Emile JANIER, Proviseur de Lycée Franco-musulman de Tlemcen
Source : Bulletin de la Société : Les Amis du Vieux Tlemcen (1956)