Algérie

Le petit marché menace ruine faute d'entretien Aïn Benian



Le petit marché menace ruine faute d'entretien                                    Aïn Benian
A la rue Bouroua Si Lounès, à Aïn Benian, le petit marché, vieux de quelques années, montre des signes de « vieillesse ». Les trente commerçants qui partagent une petite superficie ne peuvent plus supporter la situation actuelle. Lorsqu'il pleut, c'est la galère. Malgré un toit en tôle ondulée, commerçants et clients ne peuvent pas se séparer de leur parapluie. « En été, c'est le four et en hiver, c'est le gel », dira l'un d'eux. Les eaux usées et les eaux de pluie stagnent au point que les odeurs deviennent insupportables. Là, le civisme des commerçants est mis à contribution pour évacuer les eaux et nettoyer l'espace, délaissant ainsi les clients. Dans ce marché, qui ne porte pas d'enseigne, les non initiés ignorent que cette espace leur rend de grands services. Outre les fruits et légumes, les herbes aromatiques et les viandes rouges et blanches, on y trouve des bijoutiers, des artisans dans différents domaines, des couturiers, un réparateur d'articles électroménagers et un autre de téléviseurs. Il n'existe même pas de portail pour sécuriser la marchandise et les commerçants. C'est pour cela, que ces derniers sollicitent l'APC pour prendre en considération leurs doléances puisqu'ils sont unanimes à dire qu'ils sont à jour concernant le payement des loyers et des impôts. Un agent de nettoiement, un agent de sécurité, la réfection de l'étanchéité, la pose de canalisations pour l'évacuation des eaux usées, une enseigne pour les citoyens qui n'habitent pas Ain Benian, sont, entre autres, les préoccupations des trente commerçants qui exercent dans ce marché. Mais au niveau de l'APC, les priorités pour le moment sont autres. La nouvelle équipe fraîchement installée n'a pas encore dégagé un budget pour la réfection des installations vétustes. Mais, selon le secrétaire général, Djamel Brahmi, le travail de la nouvelle équipe est de dresser d'abord le constat de tout ce qui nécessite une prise en charge urgente, en termes de ravalement, confortement ou réhabilitation. « Donc, dans un premier temps, il faut recenser tous les points noirs de la commune pour pouvoir, par la suite, dégager un budget », a indiqué le secrétaire général. Toutefois, il confirmera que le marché communal du 8-mai-45, et celui de Belle vue, ont été retenus pour leur aménagement. Comme il informera de la création prochaine de 3 marchés de proximité pour lutter contre l'informel. Pour le moment, ce sont les écoles, qui sont dans un état critique, les infrastructures sportives pour les jeunes, l'extension de la mairie, la création d'un autre cimetière, d'une fourrière pour automobile et, notamment, les bâtisses qui menacent ruine, constituant un danger pour les riverains et les piétons, qui font l'objet d'une attention particulière de la part de l'exécutif de la commune, selon notre interlocuteur.


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