Algérie

Le petit ange et les grands despotes



Le petit ange et les grands despotes
La posture de ce petit enfant syrien, gisant sur le sol, face contre terre, comme priant le Ciel, aura bouleversé l'opinion internationale. Elle aura, en tous les cas, révélé la responsabilité morale des despotes arabes, morts de mort lente ou de mort violente, en exil ou toujours en fonction, qui, par leur autoritarisme, leur incompétence et leur gestion désastreuse, ont encouragé toutes les perversions, permis tous les abus, créé les conditions de la dislocation de leur pays, encouragé la propagation de la misère et de ses effets pervers dont la guerre civile pour, finalement, provoquer, au bout du compte, l'exode de leurs propres peuples.Les régimes arabes qui continuent de faire leur quête honteuse d'une fragile protection occidentale qui les a, pourtant, toujours maintenus en place contre la volonté de leurs citoyens, insultent l'histoire de l'Humanité et usent et abusent d'une gouvernance d'un autre temps, désuète et caduque.La répression des libertés, la dilapidation des richesses et les génocides commis, ont constitué le marqueur de ces régimes qui ont permis à un Occident hypocrite, avide de richesses et dont l'instinct prédateur a, souvent, provoqué l'extinction de peuples autochtones, de s'ingérer, y compris militairement, dans leurs pays pour y semer le chaos et, pire, oser, aujourd'hui, avoir bonne conscience et proposer de mettre en place des quotas d'accueil de ces populations en errance. Mais faut-il, pour autant, faire le procès de ceux qui, en Europe, hésitent à accueillir, chez eux, des centaines de milliers de réfugiés, préférant se consacrer à leurs propres habitants, alors que le monde arabe n'a pas pris de décision, ni articuler les institutions qui le représentent'. Bien sûr que non!Ces despotes qui savent si bien utiliser leurs appareils répressifs quant il s'agit de réprimer les légitimes revendications de leurs populations, sans défense, manquent, subitement, d'imagination pour trouver des solutions et éviter l'affront et le déshonneur.Ce petit enfant qui aurait pu vivre et grandir en Syrie n'aura connu que la guerre. Englouti par les flots amers de la désespérance, il est mort avec sa maman et son frère. Cette tragédie pèsera lourd sur la conscience de ceux qui continuent de narguer l'histoire. Paix à son âme.




Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)