LE PERVERS RENDU

Qui ne souhaite pas le plus grand des bonheurs pour ses enfants ' Une cellule familiale n'est pas un électron libre et insister sur un front national et solidaire ne suppose finalement que ce légitime désir et ce naturel mais important souhait.La vérité n'est peut-être pas nue, et pour faire bonne figure, on se perd souvent dans les grandes théories alors que les rapports humains une fois simplifiés sont à la base d'une existence saine offerte à l'ensemble de la société.
Cette éternelle préoccupation est simple pour peu qu'une conscience nationale comprenne que le bonheur familial dépend principalement de la sérénité d'une nation. Alors, tendre vers la concorde et répéter la nécessité d'un front uni ne seraient qu'un appel vain si chacun n'est pas convaincu que tous les enfants du pays ont une destinée liée.
Ressasser une lapalissade n'est pas une ?uvre inutile. On ne peut pas bâtir une famille heureuse sans construire une société de progrès où les gestes et les mouvements de tous les individus sont harmonieusement imbriqués.
Garantir la paix sociale et la sécurité face aux éventuelles menaces passe par une responsabilité collective à assumer bien plus utile et plus efficace que de se suffire des déclarations d'intentions.
Les spéculateurs qui dérèglent le circuit du commerce doivent savoir qu'en empoisonnant le marché c'est l'avenir de leurs propres progénitures qu'ils compromettent. Le pervers rendu provoqué ira sans qu'ils le sachent se faufiler jusqu'à leurs propres demeures. Dans le vivre ensemble imparable, l'incivisme a toujours la particularité du phénomène boule de neige et du prêté pour rendu. L'irrespect utilisé contre les autres n'est en vérité qu'une agression contre soi-même et la démonstration de la force imbécile pour se frayer un chemin dans la société est la plus vile manifestation d'un manque de savoir-vivre.
Comme le plus grand parti politique de chaque individu est sa petite famille et comme il est évident que la nation est celui final de tout un chacun, la meilleure garantie pour le bonheur général ne peut provenir que de leur mariage avec sagesse, conscience et hauteur de vue.