Algérie

Le personnel médical de nouveau mobilisé


Tous ces malades sont pris en charge dans les meilleures conditions avec la mobilisation d'un staff médical, habilité à faire face à de telles situations de par l'expérience acquise.Alors que la saison estivale s'installe avec son lot de contacts, d'intensification des veillées nocturnes et de déplacements de citoyens, arrivant en masse à Jijel, c'est ce brassage des estivants qui inspire le plus de crainte.
"C'est à la suite de ce brassage que la situation s'est aggravée à Jijel l'année passée", lance avec appréhension un habitant de cette ville. L'écho de l'augmentation des cas de contamination dans les hôpitaux est d'ailleurs largement relayé au sein de la population, qui continue, déplore-t-on, à faire fi du respect des mesures de prévention.
Contrairement à la nonchalance dans la prise au sérieux d'une flambée de contamination au sein des citoyens, dans les hôpitaux, les staffs redoublent de vigilance et retrouvent leur état de mobilisation.
Si le seuil des cas de contamination est loin d'être critique, selon certaines données recueillies auprès de sources hospitalières, il n'en demeure pas moins que les cas enregistrés sont en nette augmentation.
"Oui ça augmente, je vous le confirme", confie un médecin affecté dans une unité de consultation Covid. Toutefois, le nombre des malades consultant pour des symptômes du coronavirus est loin d'être effarant par rapport à l'épisode critique de l'année passée, même si des cas sont admis, selon le même médecin.
"On admet en hospitalisation tout malade présentant un taux de saturation en oxygène en dessous du seuil normal, et d'autres malades présentant des facteurs de risque", explique-t-il, en affirmant avoir constaté une hausse réelle du nombre de personnes se présentant à son service. Dans les trois hôpitaux de la wilaya de Jijel, les services de réanimation sont loin d'être saturés.
"Nous avons cinq malades en réanimation et une vingtaine de cas positifs dans les autres services", indique une source hospitalière dans l'un de ces hôpitaux. À l'EPH de Taher, l'on évoque plutôt une trentaine de cas testés positifs, qui sont admis en hospitalisation.
Tous ces malades sont pris en charge dans les meilleures conditions avec la mobilisation d'un staff médical, habilité à faire face à de telles situations de par l'expérience acquise. En dépit des conditions de travail et de l'effort consenti, les équipes médicales et paramédicales semblent moins stressées.
"Nous sommes habitués, il n'y a plus cette crainte à faire face à ces malades contaminés. Ils sont traités et pris en charge dans les meilleures conditions, il n'y a pas lieu de s'alarmer", rassure-t-on. Il reste que l'approvisionnement en oxygène est le facteur le plus craint dans cette mobilisation.
Si pour le moment cet approvisionnement se fait à un rythme régulier, dans les hôpitaux, c'est Linde Gaz qui est sollicitée pour satisfaire leurs besoins en oxygène. Pour parer à tout risque de rupture de ce gaz médical contenu dans les cuves, c'est vers l'approvisionnement en obus d'oxygène que les hôpitaux s'orientent.
"Nous avons ce qu'il faut et nous avons renforcé notre stock par des obus. Pour le moment, la situation est normale, nous n'avons pas de souci de ce côté-là, nous souhaitons seulement que Linde Gaz soit toujours au rendez-vous en cas de besoin", résume le directeur d'un établissement hospitalier.

Amor Z.
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