Le directeur du Centre national de prévention et sécurité routières (CNPSR), Ahmed Naït Hocine, a annoncé lundi à Alger que le permis électronique biométrique sera délivré fin 2017 alors que l'entrée en vigueur du permis à points est prévue le premier semestre 2018. Intervenant lors du forum d'El Moudjahid, M. Naït Hocine a indiqué que"l'opération de remise aux citoyens du permis électronique biométrique est prévue fin 2017, en attendant sa généralisation au niveau national", précisant que l'ancien permis de conduire reste valable, outre le recours au fichier national des permis, en élaboration au niveau du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire.
"L'entrée en vigueur du permis à points est prévue le premier semestre 2018", a-t-il affirmé, ajoutant qu'elle nécessite "une période allant jusqu'à cinq ans, avant la suppression totale de l'ancien permis". Par ailleurs, le directeur du CNPSR a évoqué le bilan des accidents de la route enregistrés durant les huit premiers mois de l'année en cours, qui a connu une baisse de 14,81 %, avec 17.333 accidents ayant fait 2.517 morts et 25.426 blessés, contre 2.817 morts et 31.365 blessés dans 20.346 accidents de la route, recensés durant la même période de l'année 2016".
Pour M. Naït Hocine, le nombre de décès ne dépasserait pas cette année, le seuil des 3.000 morts, un chiffre qui est "loin" de la moyenne enregistrée ces dernières années, estimée à plus de 4.000 morts/an, grâce aux procédures juridiques rigoureusescontenues dans la nouvelle législation,ainsi qu'aux campagnes de sensibilisationlancées par le CNPSR, en coordinationavec les différentes institutions et entreprises.Il a rappelé que les dégâts matérielsengendrés chaque année par les accidentsde la route, au niveau national, dépassent les 100 milliards de dinars, chiffre approximatifavancé en 2016 par le laboratoireTransport de l'université de Batna.
Détaillant le bilan, Il a affirmé que l'élémenthumain demeure la principale causedes accidents de la route dans 95,98 %,tandis que le principal facteur de ces accidentsreste l'excès de vitesse, précisant quela catégorie des jeunes (18 à 29 ans) était àl'origine de plus de 35 % des accidents,tandis que 27 % des accidents sont dus àdes conducteurs titulaires de permis àconduire de moins de 2 ans (nouveaux permis).
Le directeur du CNPSR a appelé audéveloppement du système d'examen pourl'obtention d'un permis à conduire, à traversl'introduction des nouvelles technologiesde l'information et de la communication(NTIC), dévoilant un texte de loi quisera soumis par la délégation nationale desécurité routière aux autorités concernées,avant la fin de l'année en cours et qui seraappliqué progressivement, outre "plusieursprojets qui seront financés sans le recoursau budget de l'Etat, en puisant dans lesamendes forfaitaires".
Le directeur du Centre national de prévention et sécurité routières (CNPSR), Ahmed Naït Hocine, a annoncé lundi à Alger que le permis électronique biométrique sera délivré fin 2017 alors que l'entrée en vigueur du permis à points est prévue le premier semestre 2018. Intervenant lors du forum d'El Moudjahid, M. Naït Hocine a indiqué que
"l'opération de remise aux citoyens du permis électronique biométrique est prévue fin 2017, en attendant sa généralisation au niveau national", précisant que l'ancien permis de conduire reste valable, outre le recours au fichier national des permis, en élaboration au niveau du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire.
"L'entrée en vigueur du permis à points est prévue le premier semestre 2018", a-t-il affirmé, ajoutant qu'elle nécessite "une période allant jusqu'à cinq ans, avant la suppression totale de l'ancien permis". Par ailleurs, le directeur du CNPSR a évoqué le bilan des accidents de la route enregistrés durant les huit premiers mois de l'année en cours, qui a connu une baisse de 14,81 %, avec 17.333 accidents ayant fait 2.517 morts et 25.426 blessés, contre 2.817 morts et 31.365 blessés dans 20.346 accidents de la route, recensés durant la même période de l'année 2016".
Pour M. Naït Hocine, le nombre de décès ne dépasserait pas cette année, le seuil des 3.000 morts, un chiffre qui est "loin" de la moyenne enregistrée ces dernières années, estimée à plus de 4.000 morts/an, grâce aux procédures juridiques rigoureusescontenues dans la nouvelle législation,ainsi qu'aux campagnes de sensibilisationlancées par le CNPSR, en coordinationavec les différentes institutions et entreprises.Il a rappelé que les dégâts matérielsengendrés chaque année par les accidentsde la route, au niveau national, dépassent les 100 milliards de dinars, chiffre approximatifavancé en 2016 par le laboratoireTransport de l'université de Batna.
Détaillant le bilan, Il a affirmé que l'élémenthumain demeure la principale causedes accidents de la route dans 95,98 %,tandis que le principal facteur de ces accidentsreste l'excès de vitesse, précisant quela catégorie des jeunes (18 à 29 ans) était àl'origine de plus de 35 % des accidents,tandis que 27 % des accidents sont dus àdes conducteurs titulaires de permis àconduire de moins de 2 ans (nouveaux permis).
Le directeur du CNPSR a appelé audéveloppement du système d'examen pourl'obtention d'un permis à conduire, à traversl'introduction des nouvelles technologiesde l'information et de la communication(NTIC), dévoilant un texte de loi quisera soumis par la délégation nationale desécurité routière aux autorités concernées,avant la fin de l'année en cours et qui seraappliqué progressivement, outre "plusieursprojets qui seront financés sans le recoursau budget de l'Etat, en puisant dans lesamendes forfaitaires".
-
Votre commentaire
Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Posté Le : 03/10/2017
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : RAYAN NASSIM
Source : www.lemidi-dz.com