Le père de Nabil Bentaleb l'a confié à ses interlocuteurs de la FAF

La dernière rencontre entre les membres de la famille Bentaleb et le président de la FAF, Mohamed Raouraoua, semble avoir eu l'effet escompté du côté de la fédération. Nabil, ce jeune prodige de 19 ans de Tottenham, à qui Anglais et Français font la cour, semble plutôt pencher pour ses racines algériennes qu'il a gardées intactes grâce au dévouement d'une famille qui se dit aujourd'hui fière de l'intérêt que porte l'Algérie à son fils. À ses interlocuteurs de la FAF, le père Bentaleb se veut catégorique : "Pour moi, c'est clair, mon fils ne peut jouer que pour l'Algérie. C'est notre patrie et c'est notre seule source de fierté. Bien sûr, il est maintenant majeur, il est libre de décider de son avenir. Mais moi, je ne le vois pas défendre les couleurs d'un autre pays que l'Algérie", confie-t-il d'une voix d'où perce une émotion certaine. Le père Bentaleb a promis de faire le nécessaire pour convaincre sa progéniture. Le terrain est largement déblayé.Hier, Bentaleb a été de nouveau titularisé face au Crystal Palace par son manager, Tim Sherwood, dans le onze de départ des Spurs qui affrontaient Everton pour le compte de la 25e journée de la Premier League anglaise. Auteur d'un bon match, Bentaleb a joué l'intégralité de la rencontre avec 76% des passes réussies. Comme à son accoutumée, il a largement contribué à la victoire de son équipe qui a fini par l'emporter sur le score d'un but à zéro. Une victoire qui a permis aux partenaires d'Adebayor, l'auteur de l'unique but de la partie, de garder la cinquième place au classement de la Premier League, à sept longueurs du podium constitué par Chelsea, Arsenal et Man City.Dans un match à six points, ce match constituait, en effet, une occasion inouïe pour Tottenham d'écarter un concurrent direct pour une place européenne à la fin de la saison. Ce fut aussi une occasion pour les Algériens d'apprécier un peu plus la nouvelle recrue des Verts.NomAdresse email