Ces nouvelles règles, indique l’AFP, ont été rédigées quatre mois après l'exclusion de quatre journalistes américains et canadiens pour avoir publié le nom d'un témoin qui avait publiquement parlé à l'un d'eux quelques mois auparavant.
A la suite de ces exclusions, le Pentagone avait accepté de se réunir fin juillet avec plusieurs médias couvrant habituellement Guantanamo et leurs avocats. Parmi les nouveautés, les reporters pourront publier des informations déjà publiées par d'autres médias, même si elles ont été déclarées secret défense par le juge chargé du tribunal militaire d'exception. Ils pourront en outre contester le choix du juge dans les informations secret défense auprès de ce dernier ou du Pentagone si le magistrat ne souhaite pas statuer.
Il reste interdit de photographier ou de filmer le visage d'un détenu ou d'un garde, des visions panoramiques des installations de sécurité, etc. Les séances de censure des photos et vidéos resteront le quotidien de la couverture des procès à Guantanamo, mais photographes et cameramen disposeront désormais de la possibilité de conserver deux images posant problème si celui-ci peut être résolu en en coupant une partie. Ils auront également désormais la possibilité de faire appel des décisions de censures et auront une réponse dans les 24 heures. Les journalistes ont par ailleurs obtenu la jouissance d'une tente militaire équipée de chaises, d'une télévision et d'un réfrigérateur, «espace de socialisation» sans surveillance militaire, où ils pourront consommer de l'alcool.
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Posté Le : 12/09/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Rédaction internationale
Source : www.elwatan.com