Algérie

Le PDG de Henkel Algérie explique les «clefs» de sa réussite : Une croissance de 25 % du chiffre d'affaires de 2007 à 2010



Le PDG de Henkel Algérie a expliqué , mercredi, à  l"occasion d'une cérémonie organisée à  l'occasion de son départ, après huit années à  la tête du groupe, les raisons du succès de son entreprise et qui s'est traduit par "une croissance de 25 % de son chiffre d'affaires de 2007 à  2010". Pour Michel Katlama, un Français à  la tête du groupe allemand depuis son premier projet de partenariat en Algérie avec le producteur national de détergents, ENAD, l'investisseur allemand a franchi "une nouvelle étape de son développement en Algérie", il reconnaît avoir sur profité d'un climat social, considéré comme modèle dans le domaine, ce qui a permis , sans nul doute ,dit-il, de "nouer des relations qui s'inscrivent dans la durée".Les Allemands ont, dès le départ, misé sur les potentialités du marché algérien en se portant candidats à  cette offre de privatisation partielle. Ils se disent lui faire encore "pleine confiance dans le domaine des investissements". M. Katlama qui sera remplacé par un autre cadre du groupe, M. Patrick Demeyer, semble regretter l'Algérie qu'il a bien appris à  connaitre durant ses huit années de service. "Je corrigerai tous les clichés que l'on colporte sur ce pays", a-t-il promis. Il n'a pas tari d'éloges vis-à-vis de ses partenaires aussi bien fournisseurs, distributeurs que pouvoirs publics qui "nous ont beaucoup aidés", reconnait-il.Le manager de Henkel se veut plus précis lorsqu'il ajoute qu' ils (les pouvoirs publics) ont été utiles "pour nous aider à  comprendre quand il le faut et nous réajuster en perspective". Un témoignage , on ne peut plus encourageant sur le climat des affaires que l'on essaie de présenter çà et là comme contraignant. Il est vrai que l'expérience de Henkel est parmi les toutes premières. Après un partenariat 60-40 %, avec ENAD , le partenaire allemand a fini par racheter toutes les parts et devenir détenteur exclusif du capital à  100 %. Aux dires des ses responsables, les investissements auraient "dépassé les clauses du pacte de partenariat conclu au départ le 23 mai 2003". A partir de 2008, Henkel joue un rôle important dans la dynamisation des exportations hors hydrocarbures en plaçant des produits sur le marché tunisien. De plus, d'autres activités comme la production de colle industrielle, dans laquelle il a des références mondiales sont lancées. A ce titre , on rassure que le groupe va avec la venue de ce nouveau patron "poursuivre cette dynamique de croissance basée sur de nouveaux produits" et investir "des segments dans lesquels l'entreprise n'est pas encore présente". M. Demeyer demande "un peu de temps" pour en dire plus. Le nouveau manager connait bien les marchés similaires à  ceux de l'Algérie puisqu'il a été en Arabie Saoudite , en Inde , en Iran, en Egypte mais aussi en France et en Belgique. Henkel est spécialisé en Algérie dans le domaine des détergents avec trois unités qui ont subi des transformations importantes. Il s'agit de celle de Réghaia , Chelghoum Laid et Ain Témouchet. La société a pu faire un chiffre d'affaires de 10,9 milliards de DA en 2009 et ce, malgré "une concurrence rude", précisent encore ses responsables.


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