« Le Pccc, ce n'est pas encore fini ! »

Les chauffeurs et receveurs de l'Etusa sont dans l'obligation de se mettre au diapason des objectifs tracés par leur direction. «Au courant de cette semaine, nous allons mettre en branle un système informatisé de programmation des dessertes de l'ensemble de notre réseau qui couvre la capitale dans son intégralité », nous dit M. Charef. Finies donc les longues attentes au niveau des arrêts de bus. « Effectivement, à l'avenir c'est au niveau du Pccc que les bus devraient être déviés pour prendre en charge notre clientèle quand le besoin se fait sentir », ajoute notre interlocuteur. En plus du système de programmation informatisé, les responsables de l'Etusa préparent la décentralisation du système de géolocalisation, en mettant en place trois autres réseaux « pour filtrer convenablement toute notre flotte», conclut le directeur de l'exploitation. En plus clair, le Pccc devient un terminal communicant qui reçoit ses coordonnées géographiques via GPS et qui les envoie via un réseau de télécommunications à la plateforme qui va permettre d'afficher la position des autobus sur un fond cartographique adapté. Ce module prend en charge les calculs de distances, d'itinéraires, détecte l'interaction avec les zones et permet d'avoir accès à des informations terrain (sens interdits, restrictions pour les poids lourds, vitesses autorisées...).
Le Pccc travaille H/24
Le poste de commandement de contrôle centralisé reste en service 24h/24. Cette décision dénote que même le transport du personnel est surveillé par les responsables de l'Etusa. «Nous sommes obligés de contrôler aussi le transport de notre personnel qui assure les dessertes de nuit, comme ceux transportés pour assurer les premiers départs de 5 heures du matin», nous dit M. Charef.