Algérie

Le pays prend une nouvelle direction, mais laquelle '


Le pays prend une nouvelle direction, mais laquelle '
Après le renversement d'Hosni Moubarak en 2011 et l'élection de l'islamiste Mohamed Morsi l'année suivante, l'Egypte a connu un nouveau revirement dramatique en 2013 avec la destitution du premier président librement élu de l'histoire du pays et les violences qui en ont découlé.Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, a été renversé par l'armée le 3 juillet, quatre jours après des manifestations qui avaient rassemblé des millions d'Egyptiens, excédés par une année de mandat placée sous le signe du marasme économique, des pénuries et de la dérive autoritaire du pouvoir. La confrérie a dénoncé un «coup d'Etat» militaire. Ses adversaires assurent au contraire qu'il s'agissait du seul moyen de ramener l'Egypte sur la voie de la démocratie. Le nouvel homme fort du pays, le général Abdel Fattah al Sissi, chef d'état-major de l'armée, et le président par intérim, Adly Mansour, ont présenté une «feuille de route» prévoyant des élections législatives et présidentielle en 2014. Les Egyptiens devront auparavant approuver par référendum, les 14 et 15 janvier, la Constitution destinée à remplacer le texte adopté sous la présidence Morsi. Expurgé de certains ajouts d'inspiration islamiste, le texte renforce l'indépendance de l'institution militaire par rapport au pouvoir civil. Il est peu probable que les Frères musulmans, qui ont remporté toutes les élections depuis la chute d'Hosni Moubarak, participent aux prochains scrutins. Depuis le coup de force contre Mohamed Morsi, une répression implacable s'est abattue sur la confrérie. Presque tous ses dirigeants ont été arrêtés et traduits en justice pour diverses accusations d'incitation à la violence et de conspiration à l'époque où ils étaient au pouvoir. Le président déchu a lui-même comparu pour la première fois devant ses juges en novembre, après avoir été détenu au secret. Plus de 1.500 Egyptiens ont trouvé la mort dans des violences politiques depuis le 3 juillet, dont quelque 1.300 manifestants pro-Morsi tués par les forces de l'ordre, selon les chiffres des organisations des droits de l'homme.


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