Algérie

Le pays au bord de l'implosion



La livre libanaise a perdu 90% de sa valeur, son plus bas niveau historique. Sur le marché noir, il faut 15 000 livres pour un dollar. Plus de la moitié de la population vit sous le seuil de la pauvreté. Cette nouvelle chute a provoqué la colère des Libanais qui sont sortis exprimer leur ras-le-bol. Une crise économique aggravée par l'inertie des responsables politiques.En effet, devant l'incapacité du Premier ministre Saad Hariri, l'homme des Saoudiens, le Président Michel Aoun lui a demandé de remettre sa démission.
Exposé aux ingérences étrangères dont celle de la France et de l'Arabie Saoudite, notamment, le Liban peine, dans la douleur, à trouver une porte de sortie à une crise multidimensionnelle.
Ainsi, le pays du Cèdre s'enfonce dans la crise financière et économique, l'inflation explose, et les Libanais n'arrivent plus à s'en sortir, plongeant, pour beaucoup, dans la misère. Les manifestations se multiplient à Beyrouth et à travers tout le pays.
En un an et demi, le pays s'est effondré : d'abord l'explosion dévastatrice sur le port de Beyrouth l'an dernier, puis une crise politique et surtout économique...
Le salaire minimum est passé de 400 à 40 euros, un professeur ne reçoit plus désormais qu'un salaire de 200 euros par mois. En faillite, l'Etat ne subventionne plus suffisamment les services de soins. Dans les pharmacies, c'est la pénurie.
Face à la colère des Libanais, Président et Premier ministre continuent de s'accuser mutuellement de la situation. Cela fait plus de cinq mois qu'un gouvernement n'a pas été formé.
B. T.


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