Algérie

Le pays a besoin des capitaux privés



Le Salon internationale de l'environnement et des énergies renouvelables, quoique qu'avec énormément de retard dans son exécution, propose des alternatives d'une ampleur incomparée pour le développement économique futur, que propose le gouvernement dans son nouveau modèle de croissance hors hydrocarbures.Courant des années 2007/2008 des projets avaient certes été retenus pour lancer le photovoltaïque, l'énergie éolienne comme alternative d'avenir aux énergies fossiles, mais la facilité d'une gestion et d'une exploitation basée essentiellement sur la récupération et la commercialisation des réserves pétrolières et gazières a complètement écarté cette option pouvant s'imposer naturellement, non seulement comme un complément, mais également comme une plus value qu'il fallait mettre graduellement en phase active. Le Portugal, au même moment où les projets algériens étaient en phase de maturation, était complètement dépendant des importations des énergies pour la production de son électricité. Aujourd'hui, avec la mise en place et l'exploitation des techniques et des technologies créant les énergies renouvelables, ce pays est devenu entièrement souverain en matière d'alimentation de ses différents réseaux d'électrification domestique, pareillement pour les approvisionnements de ses industries, à tel point que les surplus de la productivité d'électricité sont exportés vers les pays de l'Union européenne. Cette remarquable prouesse se passant dans une phase de crise économique très dure à la suite de la crise mondiale consécutive aux scandales des bulles financières, permet aujourd'hui à ce pays de promouvoir des transformations sur le mode des approvisionnements énergétiques lui permettant de se substituer aux importations. C'est vers cette politique de mobilisation des ressources internes de substitution aux importations que l'Algérie a planifiée pour les prochaines années, que réside les espoirs d'une réelle souveraineté nationale. Cumuler un maximum de chances pour la réussite de son modèle économique nécessite de la discipline, du patriotisme, la mobilisation de toutes les ressources internes, que peuvent fournir les autres secteurs de notre canevas macroéconomique. L'Algérie a trop tendance à s'attacher à son pêché mignon de ne compter que sur ses investissements publics, comme si l'investissement privé national n'était que l'expression de certains concepts réducteurs et exploiteurs. Le pays a besoin d'argent frais. Aux côtés des investissements publics, il faudrait impliquer davantage les fortunes sommeillantes que les Algériens ont la fâcheuse habitude de stocker dans le béton armé, au lieu d'épargner dans une véritable industrialisation qui commencerait par l'aval et non par l'amont, comme cela se fait avec le leurre de la soi-disant intégration de l'industrie automobile produite à l'étranger.


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