Foncièrement impliqué dans l'élaboration de nouveaux paradigmes de gestion et de développement de l'économie nationale, connu pour ses positions claires, et particulièrement actif dans le paysage économique, la Capc, n'a cessé, durant ces deux années de forte crise, d'intervenir pour proposer des solutions et des voies de sortie de crise. C'est ce qu'a réitère son président , Sami Agli lors de son passage, hier, sur les ondes de la chaîne 3, précisant : «Nous avons hâte de découvrir le contenu du nouveau Code des investissements. Comment venir investir en Algérie ' Comment sortir en vendant ses parts ' Comment transférer ses dividendes ' Comment amener du capital ' Ce code doit être une réponse claire à toutes ces questions».Une attente hautement justifiée par la situation complexe dans laquelle se trouvent les entreprises algériennes, après les effets dévastateurs de la crise sanitaire. Une attente qui s'accompagne de vives interrogations sur le sort de ces unités qui ont subi des pertes immenses, et qui attendent un soutien de l'Etat. Il faut dire que les mécanismes dédiés à cette tâche ont été mis en place et commencent à donner des résultats, sur le terrain, encore timides, mais il est indéniable qu'il marque le début d'une nouvelle approche qui constitue l'espoir d'un renouveau comme l'a exprimé le président de la Capc : «On souhaite que l'année 2022 soit réellement l'année de la rupture avec l'ancien modèle économique ». Une rupture incontournable pour la réussite de cette transition économique, qui vise une stabilité économique et une justice sociale, indispensables pour remettre le pays sur les rails de la croissance et du développement.
Dans ce sens, Sami Agli est revenu sur plusieurs axes des réformes, notamment le volet juridique, mettant en avant la nécessité de mise à jour de plusieurs autres textes de loi, «dans l'assainissement du cadre réglementaire et juridique, le Code du travail constitue un important chantier qui doit être lancé pour être amarré aux standards et aux défis actuels, tels que le télétravail, qu'il faut encadrer par la loi ».
Convaincu que l'économie du savoir et l'intelligence artificielle seront les piliers des économies futures, Agli précise que «le digital est un tsunami et il faut être prêt à faire face à ce gros changement ». Il insiste : «Ce ne sont plus les entreprises financières ou industrielles qui dessinent, aujourd'hui, l'économie mondiale, mais bien les entreprises du digital. ».
Cela étant, en dépit de l'élan important qu'a pris l'économie nationale en fin de 2021, les débuts de résultats positifs, demeurent fébrilement exposés aux affres de la bureaucratie et de la corruption, et ne peuvent être valorisés qu'avec les effets d'un assainissement profond, gage de confiance et de crédibilité pour les investisseurs et les jeunes porteurs de projets.
À ce titre, Agli est longuement revenu sur la gravité de la situation, expliquant que «la bureaucratie a des conséquences dramatiques sur le Trésor public et le développement économique du pays, ce que nous ne pouvons plus tolérer, il faut appliquer le contrôle a posteriori et instaurer un climat de confiance.
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Posté Le : 03/01/2022
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ali AMZAL
Source : www.lexpressiondz.com