Algérie

Le patronat largement favorable



L'Algérie ambitionne de sortir de la dépendance aux hydrocarbures. Pour ce faire, la conquête du marché africain est plus que nécessaire. Ouvrir les postes frontaliers avec les pays voisins devient alors une exigence économique.Karim Aimeur - Alger (Le Soir) - La Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC) salue l'annonce de l'ouverture des frontières entre l'Algérie et le Niger pour faciliter les échanges commerciaux et appelle, en même temps, à l'ouverture de l'ensemble des points frontaliers avec les pays voisins en vue de conquérir le marché africain et réaliser les objectifs du pays, à savoir sortir de la dépendance aux hydrocarbures et augmenter le volume des exportations. «La décision d'ouvrir les frontières avec le Niger est une décision positive. C'est l'une des anciennes revendications et demandes qui consistent en l'ouverture de l'ensemble des points frontaliers avec nos pays voisins», a déclaré Mohamed Sami Agli, président de la CAPC, contacté hier par nos soins.
À l'occasion de la visite du Président du Niger, en Algérie, Mohamed Bazoum, le chef de l'Etat, Abdelmadjid Tebboune, a annoncé que les deux pays avaient convenu de l'ouverture de la frontière pour l'exportation des produits algériens vers le Niger et l'importation des produits nigériens. Une décision que le président de la CAPC salue, la considérant comme «importante» surtout que l'enjeu pour l'Algérie est d'encourager les exportations et de conquérir le marché africain.
« Maintenant, la balle est dans le camp des chefs d'entreprise et de l'administration qui doit fluidifier l'ensemble des opérations commerciales que ce soit l'exportation ou l'importation. L'enjeu pour l'économie nationale est important du moment qu'on parle de l'exportation vers l'Afrique et il faut soutenir l'élan de l'exportation vers les pays africains. Il faut ouvrir tous les points frontaliers de l'Algérie pour permettre aux entreprises de vendre librement leurs marchandises», a poursuivi notre interlocuteur.
Et de soutenir que l'Algérie a les meilleures infrastructures en Afrique, plaidant pour la création de l'activité commerciale au niveau des postes frontaliers.
Toutefois, Sami Agli explique que l'exportation n'est pas une décision politique, mais un cadre réglementaire fluide, et une débureaucratisation du process d'exportation.
«C'est un accompagnement réel de la diplomatie économique et avec tous ses atouts, l'Algérie, forte de son tissu économique important et de son infrastructure, peut conquérir le marché africain en particulier. Mais pour cela, il faut poursuivre les réformes comme la réforme bancaire», a-t-il dit.
K. A.


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