La 21e rencontre annuelle de la Conférence permanente de l'audiovisuel méditerranéen (Copeam), est passée presque inaperçue. Contrairement aux réunions de Paris, la prestigieuse conférence de l'audiovisuel public méditerranéen n'a pas fait sensation. Même les télévisions occidentales et arabes qui ont participé à ces rencontres n'ont pas diffusé de sujet intéressants. Et cela malgré l'importance de la réunion qui a regroupé 27 délégations venant de 27 pays et plus de 260 délégués. A l'issue de cette conférence peu médiatisée et qui a coïncidé avec des événements politiques importants, la Copeam a connu un léger changement. En effet, les membres de la conférence ont élu le président de la délégation libanaise, l'homme d'affaires et P-DG de la chaîne télévisée nationale Télé Liban, Talal Makdessi, comme président de la Copeam pour deux ans, succédant ainsi à Matthieu Gallet, P-DG de Radio France. Un poste important pour M.Makdessi, cette organisation des télévisions du Bassin méditerranéen réunissant tous les pays de la région en Europe et au Moyen-Orient, chaque pays y étant représenté par le P-DG de sa station radio ou chaîne de télévision nationale. La Copeam étant toujours tenue de main de maître par l'Italie, mais aussi par la France et l'Espagne, cette élection reste tout de même importante pour le Monde arabe. Avec huit ans de présidence française, les pays arabes ne se sont pas manifestés jusque-là de façon notable au sein du groupe. A ce niveau, seul l'Algérie du temps de HHC avait dirigé la Copeam.Alors qu'on attendait un Tunisien ou un Marocain, c'est un Libanais qui a été choisi pour diriger cette importante institution audiovisuelle. Pourquoi les membres de la Copeam ont choisi de mettre à la tête de cet important organisme, le P-DG d'une télévision qui était en faillite' Car le Liban était absent pendant de longues années de la Copeam à cause de la situation catastrophique dans laquelle se trouvait la chaîne publique Télé Liban. Mais le nouveau patron est venu pour changer des choses. M.Makdessi a dirigé la chaîne publique depuis déjà neuf mois, celle-ci a fait sa révolution. Pour lui, la chaîne exploitée par les politiciens était dans une situation lamentable laissée sans développement et sans matériel neuf depuis 2001. En neuf mois, il a retravaillé le budget, renouvelé l'administration, changé les studios, mis de nouvelles régies en place et lancé une nouvelle grille de programmes peu coûteuse, mais intelligente, et cela pour recréer le besoin d'une chaîne comme Télé Liban, qui reste la télé de tout Libanais. Depuis le 22 novembre, Télé Liban, qui était la dernière chaîne au monde à diffuser en analogique, a commencé à diffuser en numérique. «Les archives ont été déplacées de l'endroit piteux et humide où elles étaient placées. Elles sont sauvées mais pas encore numérisées. Et en ce qui concerne les feuilletons libanais, leur production nécessite de grands investissements, mais nous étudions la possibilité de collaborer avec certains producteurs à cet effet.» Pour Talal Makdessi, sa nomination à la tête de Télé Liban avait pour but de sauver la chaîne.amirasoltane08@live.fr
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Posté Le : 20/04/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : L'Expression
Source : www.lexpressiondz.com