Récemment l?annulation du rallye du Dakar avait laissé un goût amer aux organisateurs et aux peuples du désert isolés qui espéraient, par ce passage, avoir l?occasion de voir des êtres humains pouvant créer de la chaleur humaine. Ce qui est désolant dans cette histoire c?est pourquoi l?Africain, en général, d?Alger à Johanesburg, n?arrive pas à faire la même chose ou d?une façon générale, ne sait pas mettre en valeur ses capacités?En musique, par exemple, les Africains de deux Amériques ont été des génies en créant différents types de musique, qui une fois sur le marché, d?autres s?en accaparent pour en tirer profit.Que faire? C?est simple! Les Africains doivent se mettre au travail pour prendre en charge leurs créativités. De nombreux génies américains d?origine africaine ont créé le jazz, le blues et leurs dérivés et la majorité restent rejetés ou espèrent que le Blanc leur fasse une cérémonie qui ne l?auront qu?à post-posthume.Pourquoi les Blanc ne reconnaissent-il pas le génie africain? Je ne pense pas que ce soit dû à de la méchanceté ou du racisme de leur part, mais du fait des règles du commerce. Ce cas est visible lorsque certains pays développés refusent l?exercice de la médecine dans les hôpitaux à certaines populations issues de nombreux pays même celle d?origine caucasienne.Ici, ce n?est pas un cas de racisme mais des règles imposées par les malades. Avant son traitement, le malade doit avoir confiance pour accepter d?être traité.Les Africains doivent retourner vers eux-mêmes et s?accepter.Commençant par revaloriser notre production artistique par la création des prix africains pour la Culture et les Sciences. D?après le wickepedia.F l?Afrique totalise une population qui avoisinera prochainement les 900 millions d?âmes. Sachant que le prix Nobel ne dépasse guère les 2 millions de dollars, réunir 10 fois cette somme n?est, en définitive, qu?une goutte d?eau dans un océan.Ce que je propose, donc, c?est la création du Prix de la Musique afro-américaine qui récompensera la nouvelle création. Le prix qui sera doté de 20 millions de dollars récompensera les héritiers des anciens créateurs et tous les nouveaux participants. Les 5 premiers bénéficiant du quart de cette somme, le deuxième quart sera réservé aux héritiers, le troisième quart au reste des participants et le dernier quart au pays organisateur. Une fois que tous les héritiers seront revalorisés, leur quart reviendra au public.Puisque l?idée a été proposée en Algérie, le premier festival de la musique afro-américaine sera organisé dans ce pays et de droit, dans le sud algérien. Le deuxième sera organisé par le sud de l?Egypte qui a une très longue tradition dans le domaine musical et qui offrira une base théorique dans laquelle les organisateurs pourront puiser des idées afin de corriger les erreurs du sud algérien.En principe, après 5 rotations entre Egypte, l?Algérie et l?Afrique du Sud, les autres pays auront acquis une expérience suffisante pour maîtriser le festival et pourront ainsi déposer leurs candidatures pour son organisation.Ce qui peut se faire dans le domaine de la production artistique musicale peut, aussi, se faire dans les autres domaines culturels et scientifiques. Concernant, enfin, le style afro-algériano-américain, il faut à mon avis retourné au blues rock adapté au rythme algérien. Je ne prétends pas être un professionnel de la musique, mais à écouter les différents genres du blues et rythme and blues, ce dernier s?approche et s?adapte de notre rythme qui est le «alaoui» et de celui, beaucoup plus rapide, le «handaoui».En écoutant un blues rock blanc comme, Stevie Ray Vaughan, on découvre le style classique de la musique européenne. Le rythme est produit par les instruments de musique et la batterie n?est là que pour fournir la cadence du métronome. Par contre, dans la musique algérienne et africaine, c?est la batterie qui donne des rythmes différents. Si on prend, par exemple, la chanson de Little Sister dans laquelle Stevie Ray Vaughan raconte l?histoire de sa petite soeur qui était en train de jouer dans le jardin des voisins en chantant:La chanson d?origine faisait 3 minutes et à l?aide de Nero, je l?ai rallongée pour l?adapter à mon goût typiquement algérien. Le blues algérien que je préfère repose sur ce morceau. Le blues algérien doit faire 8 minutes; la première moitié lente et la dernière rapide. Les instruments seront, bien sûr, nos instruments à savoir «el-kallouze» et le «bendir» qui accompagneront la batterie. Le chanteur utilise, ici, l?extraordinaire instrument qui est le piano qui permet les roulements.Ce roulement est possible avec notre instrument classique qui est «el-kanoune». Notre blues rock sera donc un grand orchestre, composé par quatre pianos jouant dans des gammes différentes, 2 kallouzes, 10 bendirs, en plus de la classique contrebasse. J?ai inclus uniquement les instruments à cordes afin d?imposer un effet d?entraînement dans la technologie de la prise du son. Les instruments à cordes sont la bête noire de l?ingénieur du son.Je laisse, donc, ce projet aux économistes pour voir les retombées économiques et scientifiques par effet d?entraînement.Le sujet est vaste et même les sociologues peuvent l?analyser pour voir comment véhiculer une mode purement algérienne en collant une nouvelle forme de djellaba purement algérienne, masculine et féminine, sur un genre musical spécifique.
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Posté Le : 29/01/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : Y B
Source : www.lequotidien-oran.com