Le parti veut inscrire la réconciliation nationale dans la Constitution

Amar Ghoul, président de TAJ, a rappelé que ces propositions s'articulent essentiellement autour d'un ensemble d'axes cardinaux, à savoir les orientations économiques futures, la séparation des pouvoirs, la consolidation de l'Etat de droit et des libertés collectives et individuelles, le renforcement du rôle de la jeunesse, de la femme, des compétences nationales et de la communauté algérienne établie à l'étranger, ainsi que la consécration des valeurs universelles et les vertus nationales. « Il est temps que la réconciliation nationale franchisse une nouvelle étape. Elle doit être introduite dans la future Constitution comme l'un de ses fondamentaux. Sa conception ne doit pas se contenter uniquement de régler les problèmes du passé. Bien au contraire, elle s'inscrira dans le temps et sera un espace référentiel pour apaiser toute tension menaçant l'intégrité et l'unité du pays », explique Amar Ghoul. Outre le volet consacré à la révision constitutionnelle, le conseil national de TAJ s'est penché sur des questions organiques. Ainsi, cette instance a décidé de créer une commission chargée d'élargir et de renforcer la base structurelle du parti. Aussi, il a été question d'inscrire dans le programme d'action du parti l'organisation d'une université d'été qui se tiendra l'année prochaine.