Algérie

Le parti du FLN : musée, redressement ou refondation '



Par Brahim Maherzi(*)
Les récents événements survenus au sein du FLN, ce parti auquel j'ai toujours appartenu, m'interpellent. Monsieur Djamel Ould-Abbès, l'atypique secrétaire général du parti, quitte subitement la scène politique et rentre chez lui. Il est remplacé par un directoire ayant à sa tête M. Moad Bouchareb, un jeune député de Sétif, devenu président de l'APN depuis peu et ce, après la destitution du président élu il y a un an, lâché par ses pairs et son parti.
Première décision du directoire: dissolution de toutes les structures du parti (bureau politique, comité central, mouhafadhate et kasmate).
Feuille de route annoncée : créer une instance exécutive chargée de préparer un congrès extraordinaire rassembleur d'où émergera une nouvelle direction élue démocratiquement avec un programme précis à appliquer.
Le nouveau coordinateur du FLN s'est vite attelé à la tâche d'autant que deux échéances électorales l'attendent à brève échéance où le parti aura son mot à dire : d'abord les élections sénatoriales, ensuite la présidentielle (si elle se tient !). Il a commencé par inviter un certain nombre de personnalités, ayant eu, par le passé récent, à influer le cours des événements au sein du FLN et qui en ont été éloignées pour diverses raisons.
Son objectif affiché : les consulter sur le devenir du parti et recueillir leur vision sur la manière de faire pour rassembler ses différentes factions qui se déchirent depuis des années au point d'affaiblir profondément le parti en le rendant impopulaire et sérieusement en danger malgré l'aura dont il jouissait par le passé. Son image s'est sérieusement dégradée ces dernières années le faisant passer d'un parti aux nobles idéaux au service des démunis, des travailleurs, et des classes moyennes, à un parti «beznassi» (affairiste).
Ce nouveau et jeune responsable, ayant tout de même à son actif des années de militantisme au sein du parti, je ne l'ai connu qu'en 2007 lorsque j'ai eu à diriger la campagne du FLN pour les élections législatives dans la 2e wilaya du pays : la wilaya de Sétif. Il était sur la liste du FLN dirigée alors par le membre du bureau politique Salah Goudjil. Elus tous deux haut la main avec d'autres, ils siégèrent ensemble à l'APN. Très dynamique, bon orateur, ses interventions pertinentes dans les débats ne passaient pas inaperçues, ouvrant à sa carrière politique des horizons prometteurs. Le moudjahid Salah Goudjil, compagnon de Mostefa Ben Boulaïd, ancien mouhafedh de Sétif et ancien ministre des Transports, passera, quant à lui, plus tard de l' APN au Sénat, tout en se consacrant, sur le plan partisan, à partir de 2010, à son rôle de coordinateur des redresseurs au cours de deux étapes cruciales de ce mouvement.
Au FLN, les choses n'allaient pas bien du tout. Les textes fondamentaux du parti sont bafoués et remis au placard. De nouvelles pratiques contraires à l'éthique apparaissent. Les militants compétents et intègres sont peu à peu écartés au profit d'intrus, hommes d'affaires véreux et opportunistes de tous bords. Une crise s'installe et un mouvement de redresseurs composé de membres dissidents du comité central (dont j'ai fait partie)voit le jour en 2010. Son objectif : dénoncer publiquement la mauvaise gestion qui mène le parti à la dérive et ?uvrer par tous les moyens légaux à le remettre sur les rails, en exigeant, pour commencer, la tenue d'un congrès extraordinaire pour élire une direction fidèle aux principes fondamentaux qui ont toujours guidé le parti.
Depuis cette date, le mouvement n'a pas cessé de crier haut et fort sa colère et sa totale désapprobation de la politique suicidaire menée par les dirigeants exécutifs du parti. Composé d'un petit nombre au départ, qui se réunissait à chaque fois chez l'un des membres, avant d'avoir un siège à Draria, à l'ouest d'Alger, il a pu, en un laps de temps, réaliser à travers les wilayas une formidable mobilisation des vrais militants qui partagent ses principes et sa vision et gagner la sympathie des citoyens intéressés par le sort du parti. Une structure parallèle très active se mit rapidement en place.
Cette mobilisation connut son apogée par l'organisation à Draria d'une conférence nationale du mouvement regroupant cinq cent cinquante délégués venus de toutes les régions du pays. Autorisée par les autorités publiques, elle bénéficia de la bienveillante et efficace protection des escadrons de la gendarmerie et de la police dépêchés sur les lieux pour empêcher toute perturbation de l'événement. La conférence fut largement couverte par tous les médias nationaux, y compris, pour la première fois, par la chaîne de télévision publique.
Pour nous, ce fut un événement historique puisque nous avons pu, à cette occasion, transmettre en direct, par l'image et le son, toutes nos propositions relatives aux nouveaux projets de loi en discussions menées par les pouvoirs publics (ceux relatifs aux partis, aux élections, à l'information, etc.) Ces projets, que nos experts et professeurs universitaires de renommée, faisant partie du mouvement, ont décortiqués à la loupe, faisaient l'objet de larges consultations nationales desquelles notre mouvement, non reconnu officiellement, était exclu!! Une consolation tout de même : les lois promulguées ont tenu compte de plusieurs de nos propositions !!
Sur notre lancée, face à l'entêtement de la partie adverse qui faisait la sourde oreille devant les importantes manifestations organisées devant le siège du parti à Hydra, manifestations mobilisant un nombre impressionnant de policiers et incommodant à notre grand regret les riverains, nous avons décidé de présenter, au nom du FLN, nos propres listes aux élections législatives toutes proches. Pressentant des débordements risquant de perturber gravement l'organisation de cette échéance si le FLN se présentait avec deux listes, monsieur Belkhadem a été obligé de prendre langue avec notre coordinateur Salah Goudjil pour trouver une solution. Ils finirent par convenir de fusionner les deux listes en une seule et classer les candidats selon le mérite et les chances de chacun.
Malheureusement, l'accord n'a pas été respecté en bout de piste. Par un tour de passe-passe, tous nos candidats, bien que minutieusement choisis et répondant amplement à tous les critères exigés, passèrent par la trappe au stade de la sélection finale opérée par la commission de monsieur Belkhadem, qui n'a retenu, finalement et à notre insu, que sa propre liste. Même ceux du mouvement qui ont tenu, malgré tout, à se présenter en candidats libres et qui ont mené une formidable campagne, soutenus qu'ils étaient par une large sympathie des électeurs, ont été au final injustement broyés.
Notons au passage que la machine broyeuse de cadres militants ne s'est pas limitée à l'époque de monsieur Belkhadem. Elle a fonctionné à fond du temps de ses deux successeurs avec plus d'arrogance et moins de finesse, M. Belkhadem cultivant l'image d'un homme bien éduqué et correct, respectueux des formes et des traditions, sachant reconnaître quand il faut ses erreurs et ses limites et se montrer parfois magnanime.
Quelque temps après, et suite à moult actions menées contre lui par le mouvement des redresseurs, il finit par être destitué démocratiquement par les membres du comité central, suite à un vote secret couvert en direct par l'ensemble des médias. Une première dans le pays ! Et pour être juste, il faut rendre hommage à M. Belkhadem qui a accepté de jouer le jeu de la transparence jusqu'au bout, alors que, statutairement, il n'y était pas obligé. Sûr sans doute du nombre de ses appuis dans la salle, il était convaincu qu'il l'emporterait aisément et le rendrait ainsi définitivement incontestable. Mais certains membres, dont quatre fidèles ministres, ont, contre toute attente, voté pour son départ. Stoïque, il accepta la défaite et redevint un simple militant du parti, attendant patiemment des jours meilleurs.
Lui succédant au pied levé au mépris des textes réglementaires, M. Ammar Saâdani nous a obligés à recourir à la justice qui nous a donné raison, en vertu d'un jugement prononcé en référé par le Conseil d'Etat (dont les décisions, il faut le rappeler, sont non révisables, définitives et sans appel conformément à la Constitution du pays). Mais, à notre grande surprise et celle de l'opinion publique en général, un tribunal de première instance passa outre et annula de fait le jugement du Conseil d'Etat, instance suprême dans ce genre de conflits ! Encore une première dans le pays !
Face à cette nouvelle adversité, nous n'avons pas baissé les bras pour autant. Nous avons donc continué à nous battre avec les moyens légaux dont nous disposions, et ce, jusqu'à la veille de la tenue du 10e congrès devant consacrer la «légitimité» d'une direction de fait qui a usurpé sa place à la tête du parti au mépris de ses textes statutaires et réglementaires. Ce jour-là, nous avons tenu une réunion importante au siège de notre permanence, une villa située en plein centre d'El-Biar sur les hauteurs d'Alger, pour annoncer notre position officielle relative au «congrès» devant se tenir le lendemain. Etaient présents sur les lieux plusieurs membres du comité central : hauts cadres du parti, ministres, sénateurs et députés. Le jeune Moad Bouchareb en faisait partie. Soutenu par d'autres députés, il croisait le fer avec M. Saâdani qui l'avait démis du poste de vice-président de l'APN. La presse nationale convoquée pour la conférence était présente en force ainsi que la police pour assurer l'ordre public.
Tous les membres de la Direction unifiée des redresseurs (une vingtaine composés d'anciens ministres influents, de membres du Parlement et de hauts cadres permanents du parti) étaient présents. Le bureau était composé de trois ténors du mouvement, rompus aux joutes politiques et largement médiatisés : Salah Goudjil, coordinateur et porte-parole officiel, Abada Abdelkrim et Abderrahmane Belayat. Les journalistes étaient impatients de connaître enfin les noms des contestataires importants dont la partie adverse n'a pas cessé de minimiser le nombre et la qualité.
Elle affirmait partout que la majorité des personnalités influentes du comité central sont de son côté et assisteront bien au «congrès», le reste, à ses yeux, n'étant qu'une minorité aigrie pesant peu dans la balance.
Le coordinateur ouvre la séance et me passe la parole pour lire la déclaration au nom des 111 membres du comité central qui ne reconnaissent pas le pseudo-congrès sur le point de se tenir et, par conséquent, déclarent réfuter à l'avance ses résolutions et la direction qui en émergera. Puis je passe à la lecture de la liste des signataires.
Au fur et mesure que j'égrenais un à un leurs noms dans un silence à couper le souffle, je voyais, à chaque fois que je levais la tête, les yeux grands ouverts des journalistes présents, surpris de découvrir que parmi les noms cités figurait la majorité des «grosses pointures du FLN» connues à l'échelle nationale et au-delà, ayant occupé, à un moment ou à un autre, de hautes fonctions au sein des institutions de l'Etat et/ou du parti. Cette majorité était censée participer le lendemain au congrès, selon les affirmations de ses organisateurs!!
Malheureusement pour nous et malgré l'absence remarquée des grosses pointures du FLN au «congrès», M. Saâdani fut conforté et renforcé dans son poste. Il continuera à gérer à sa guise les instances du parti sans être inquiété, en s'appuyant notamment sur de nouvelles mouhafadhate (une cinquantaine) qu'il a créées en un clin d'?il, jusqu'au jour où il surprendra son monde en annonçant sa démission inattendue, à l'ouverture d'une session du «comité central» à l'hôtel El-Aurassi, pour «maladie». Il laissera sa place (au mépris des procédures réglementaires encore une fois) à M. Ould-Abbès qui, coïncidence, a utilisé, plus tard, le même motif de la «maladie» pour expliquer son éclipse !!
Dernier baroud d'honneur des redresseurs quand même au lendemain de la clôture du «10e congrès» : convoqué de nouveau à El-Biar, la presse enregistre, comme déjà annoncé, notre ferme opposition à tout ce qui a émané de ce «conclave» : résolutions et direction. Pour nous, la légitimité reste et revient toujours à la direction issue du 9e congrès.
Pour la petite histoire, il faut noter, au passage, que la liste des membres du «comité central» émanant de ce «10e congrès» est restée secrète et n'a pas été, à ce jour, divulguée au public, contrairement aux traditions établies. Ceci conforte, à nos yeux, la justesse de la décision du nouveau directoire de dissoudre toutes les structures actuelles du parti et aller à un congrès extraordinaire.
Quelque part, bien que tardivement, on nous donne raison, puisque tel était l'objectif de nos revendications afin de repartir à zéro sur de bonnes bases.
Donc, en principe, le nouveau directoire se dirige, sauf imprévu, vers un congrès extraordinaire ! C'est bien et c'est là, pour rappel, le souhait de tous les vrais militants. Mais ne peut-on pas saisir cette occasion pour tout remettre à plat et aller enfin au fond des choses ' Je m'explique : le parti du FLN a vu le jour au lendemain de l'indépendance du pays en succédant au FLN historique et ce, en application des résolutions du congrès de Tripoli adoptées par la majorité des membres du CNRA. Plus d'un demi-siècle plus tard, le moment n'est-il pas venu pour dépoussiérer ce parti et lui faire subir un sérieux check-up et un véritable lifting '
N'est-il donc pas opportun de profiter de la préparation de ce grand événement pour évaluer les étapes parcourues par le parti, étudier ses forces et ses faiblesses, ses réalisations et ses échecs, examiner ses positions par rapport à l'évolution de la société, peser les opportunités et les contraintes imposées par l'environnement, lui fixer, par voie de conséquence, des objectifs précis et lui tracer une véritable feuille de route pour les atteindre ' En filigrane, n'est-il pas temps de procéder à sa remise en cause pour aller, au-delà d'un simple redressement, à une véritable refondation et lui éviter une lente agonie souhaitée et voulue par ses détracteurs impatients de l'envoyer au musée de l'histoire '
S'il doit avoir lieu, ce lifting doit être opéré par les véritables militants, structurés ou en dehors des structures actuelles. Ces derniers, très nombreux, sont restés attachés et fidèles au parti, mais, ne se reconnaissant pas dans la voie empruntée par ses trois dernières directions, ont préféré s'en éloigner momentanément ou en ont été brutalement écartés. Ils restent, malgré tout, profondément attentifs à l'évolution de la situation au sein de leur parti, qu'ils n'hésiteront pas à rejoindre le moment venu !
Si le principe d'aller vers la refondation est retenu, il faut alors se poser la question : que faire pour entamer et mener à bien cette importante opération '
Monsieur Moad Bouchareb répète dans ses déclarations qu'il n'est pas pressé de tenir ce congrès, l'important pour lui étant de bien le préparer, indépendamment des prochaines échéances électorales. C'est une résolution sage de sa part. Garantir, en effet, un bon congrès qui remet une fois pour toutes et pour longtemps le parti sur des rails solides implique des actions salutaires menées avec courage, prudence et patience.
Quelles sont à mon humble avis ces actions ' Il s'agirait en premier lieu de bien choisir les membres de l'instance exécutive. Elle doit être bien équilibrée dans la représentation des différentes sensibilités et étoffée surtout de militants ouverts au dialogue, aptes à analyser, à critiquer et à anticiper sans perdre de vue les objectifs à atteindre. Pour ce genre de profils, le choix est aisé vu la pépinière de cadres à la disposition du parti pourvu qu'ils soient convaincus de la démarche et des bonnes intentions des responsables !!
Ensuite, il s'agirait de procéder à une véritable opération de restructuration de la base qui a été terriblement malmenée ces dernières années, au point qu'on a assisté à des désertions massives de militants sincères de plusieurs kasmate. Celles-ci ont été infiltrées par des opportunistes, affairistes et arrivistes sans scrupules qui se manifestent surtout à l'occasion des élections, où l'argent coule à flots, à la recherche de profits personnels et de postes à même de servir leurs intérêts.
La supervision de cette opération de restructuration par les membres de l'instance exécutive constitue la pierre angulaire de tout l'édifice. Elle doit s'appuyer sur des cadres connus pour leur compétence et leur intégrité (ils sont nombreux et il suffit de les solliciter!) qui s'impliqueraient à fond, aidés en cela par des militants connus et reconnus, ayant une parfaite connaissance de la réalité locale.
Certes, ce ne sera pas une opération facile, loin de là: les opportunistes, tapis dans l'ombre ou s'affichant outrageusement, ne vont pas désarmer facilement, surtout que les registres des militants dans beaucoup de kasmate ont fait l'objet de manipulations ces dernières années et des cartes d'adhérents ont été bradées et distribuées à tort et à travers. Dans certains cas, il s'agira en quelque sorte de repartir à zéro en étudiant minutieusement les documents officiels au niveau des mouhafadhate et kasmate et recourir, si nécessaire, aux méthodes classiques d'adhésion et de réadhésion en s'appuyant sur l'avis éclairé des plus anciens.
Une fois cette opération ? ô combien ardue, complexe et difficile ? menée à bien avec courage, persévérance et patience, on passe à la phase suivante, à savoir l'élection des délégués au congrès. Ce sont eux qui auront, il faut le rappeler, la lourde mission d'enrichir et d'adopter les projets de résolutions du congrès et d'élire la direction qui sera chargée de veiller à leur application. Dans cette opération, une attention toute particulière doit être accordée au respect des critères de candidature et des procédures de vote.
À préciser qu'à côté des délégués élus, les membres du comité central élus par le 9e congrès doivent participer de plein droit à ce prochain congrès extraordinaire.
Parallèlement à ces actions sur le terrain, une commission nationale se penchera sur la préparation des documents et projets de résolutions à présenter au congrès après récolte et prise en compte des enrichissements pertinents proposés par la base, consultée une fois structurée bien sûr (projets relatifs notamment aux aspects idéologiques, politiques, économiques, culturels, sociaux, statutaires, etc.).
La mission de cette importante commission est de regarder vers l'avenir en l'anticipant : où va l'Algérie ' Quels défis attendent le pays ' Comment va évoluer sa société dans un monde qui ne pardonne pas aux faibles ' Quels sont les enjeux stratégiques à prendre en compte ' Comment et avec quelles forces accompagner la population pour lui éviter les écueils et les dangers qui la guettent ' Comment faire pour assurer à ses enfants un avenir prometteur bâti sur la justice, le travail et la rigueur ' Quel système de gouvernance proposer ' Quelles couches de la population le parti doit-il cibler en premier ' Quelles démarches retenir et comment y procéder, etc. '
En un mot, il s'agira pour cette commission d'élaborer une véritable stratégie à long terme tenant compte d'un maximum de paramètres collant au plus près de la réalité. Cette stratégie se traduira par des opérations planifiées à moyen et court terme avec la mise en place d'un système d'évaluation et de contrôle permettant de vérifier, à chaque étape, qu'on tend toujours vers les objectifs tracés et rectifier, si nécessaire, à temps, la trajectoire.
Tout le long des phases de la préparation du congrès, des instructions claires et précises allant jusqu'aux détails, doivent être données à tous les échelons et leur application suivie à la lettre et contrôlée, étape par étape. La réussite d'un véritable congrès consacrant la refondation du parti ? au lieu de l'envoyer au musée de l'histoire, comme ne cessent de le souhaiter ses adversaires de tous bords ? est à ce prix. En un mot, il y va de son devenir et, quelque part, de celui du pays.
Dans tous les cas, l'Histoire retiendra le nom du principal artisan de l'?uvre accomplie au vu du résultat obtenu : musée, simple redressement ou véritable refondation !
B. M.
(*) Militant du parti du FLN, ancien directeur de cabinet du président du Conseil de la Nation (Sénat).


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