Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Belkhadem, a indiqué lundi à Alger que son parti ambitionnait de remporter les élections locales dans 1000 communes, précisant qu'il démissionnerait en cas d'échec de son parti à cette échéance.
Dans une déclaration en marge de l'inauguration du siège central de la direction de campagne des mouhafadate d'Alger, M. Belkhadem s'est dit optimiste quant aux chances de son parti de gagner les élections du 29 novembre, soulignant que sa formation ambitionnait de remporter le scrutin dans 1000 communes et qu'il démissionnerait en cas d'échec du parti à cette échéance.
Le SG du parti du FLN a appelé les candidats à faire une campagne propre, à être à l'écoute des préoccupations des citoyens et à les prendre en charge selon les moyens du pays.
Concernant les alliances avec d'autres partis dans certaines communes, M. Belkhadem a précisé que sa formation politique pouvait s'allier le cas échéant avec des partis dont "les programmes et les objectifs se rapprochent".
A une question sur la mauvaise gestion des communes par les élus locaux, il a tenu à souligner que le parti du FLN "n'accepte pas dans ses listes les personnes à la gestion ou à la réputation douteuses".
M. Belkhadem a en outre fait savoir que sa formation politique 'uvrait pour la promulgation d'un statut de l'élu lors du prochain quinquennat.
A la question de savoir si l'Algérie allait accepter des bases militaires étrangères sur son sol, M. Belkhadem a affirmé que "l'Algérie est jalouse de sa souveraineté et rejette toute présence militaire étrangère".
Le Mali est un pays voisin et "il est donc du devoir de l'Algérie de contribuer au règlement de son problème", a estimé le SG du FLN, évoquant les négociations en cours. "Nous souhaitons la réussite de ces négociations", a-t-il dit, ajoutant que "l'Algérie est soucieuse de l'unité du Mali et de la préservation de sa sécurité et de sa stabilité".
Au sujet du geste hostile de l'ancien ministre français de la Défense Gérard Longuet en réaction à la demande du ministre des Moudjahidine d'une reconnaissance par la France de ses crimes, M. Belkhadem a estimé qu'"un tel geste ne pouvait émaner que d'une personne vile".
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Posté Le : 06/11/2012
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Algérie Presse Service
Source : www.aps.dz