Algérie

Le parti de Menasra soutiendrait Benflis



Le parti de Menasra soutiendrait Benflis
Le FC qui pourrait fort probablement jeter son dévolu sur Ali Benflis, se penchera samedi prochain sur le choix du candidat à appuyer en prévision de cette élection.Le président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra, doute de la transparence de l'élection présidentielle et estime que la fraude a déjà commencé. C'est ce qu'il a indiqué lors du forum de son parti traitant du thème sur la femme et l'élection présidentielle tenu, hier, au siège de son parti.«Le nombre des signatures d'élus est grossièrement gonflé. Une simple addition des chiffres avancés de signatures d'élus collectées par les différents candidats, fera ressortir une inflation flagrante de l'ordre du double, voire plus du nombre existant», fait-il remarquer. Idem pour le nombre «incroyable» de signatures d'électeurs annoncées. Selon lui, «il dépasse de loin les quatre millions obtenus par un seul candidat alors que tous les partis réunis n'ont obtenu que deux millions de voix lors des dernières législatives truquées». «Le gouvernement s'est transformé officiellement en permanence de campagne électorale et les deux chambres du Parlement en comité de soutien», indique, l'ex-ministre de l'Industrie et de la Restructuration sur sa lancée. En commentant le climat politique qui préside à l'élection présidentielle du 17 avril 2014, le chef du FC, M.Menasra affirme que «le pays traverse la plus grave crise politique de son histoire alors que le consensus de démocratisation et la cohésion internes sont des plus précaires». Au lieu de consolider leur neutralité et les maintenir loin de la chose politique, «toutes les institutions souveraines de l'Etat sont impliquées dans cette course». «L'élection présidentielle entame un virage dangereux. Par conséquent, c'est l'avenir du pays qui s'annonce périlleux», a averti, hier, le président du Front du changement (FC), Abdelmadjid Menasra. «L'apparition télévisuelle du président de la République ne rassure même pas sur sa capacité à faire des démarches pour rempiler à un mandat supplémentaire», indique-t-il. De l'avis de M.Menasra, ces séquences diffusées par l' Entv font planer le doute sur la capacité du candidat Bouteflika à assurer un mandat de cinq ans. Or, dit-il «le vice-président dont le poste pourrait éventuellement être créé à la faveur de la révision de la Constitution, n'est pas qualifié pour la présidence. Pour la simple raison, la fonction de président ne peut être exercée par substitution, puisque le vice-président ne sera pas élu au même titre que le président». Les images que nous renvoie l'opération d'enregistrement des candidatures au Conseil constitutionnel, «nous plongent en plein film montrant des scènes plutôt cinématographiques et anecdotiques que réelles et tangibles». En évidence, note-t-il «cela ne pourrait que mettre à rude épreuve le peu de confiance qu'accordent les citoyens au processus électoral». Abdelmadjid Menasra pense que: «l'application des dispositions de la loi en la matière invalidera certains dossiers de candidature». Enfin, le FC, qui pourrait fort probablement jeter son dévolu sur Ali Benflis, se penchera, samedi prochain, sur le choix du candidat à appuyer en prévision de l'élection présidentielle.




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