Algérie

Le parti a tenu son congrès constitutif à Oran



Les travaux du congrès constitutif du Parti national algérien (PNA) se sont tenus, samedi à Oran, sous la houlette de Youcef Hamidi, qui a été élu au poste de président de ce parti par plus de 400 congressistes venus de 21 wilayas du pays. Le Parti national algérien, la première formation politique à voir le jour après la levée de l'état d'urgence en mars 2011, est né d'une scission dans les rangs d'Ahd54.?Notre parti, qui a choisi comme slogan ?tous pour un avenir meilleur', se singularise par le rajeunissement de sa composante dirigeante et de base puisque nous comptons dans nos rangs des jeunes auxquels nous accordons une grande importance, ainsi qu'à la femme et à la génération d'Algériens qui ont pris les armes pour libérer le pays. Nous n'avons pas de complexe à harmoniser les générations pré et postindépendance?, a déclaré Youcef Hamidi à l'issue de sa nomination à la tête du PNA.
Abordant les grandes lignes du programme de son parti, il précisera que ?le PNA n'est ni un parti de gauche ni un parti de droite. Nous sommes une formation politique d'essence nationale qui milite pour la préservation de la souveraineté nationale, la défense des constantes de la nation et des acquis du peuple?. Rompant avec les discours de circonstance, Youcef Hamidi qualifiera son parti de ?courant politique modéré? qui tire son essence des ?substrats Islam-arabité-amazighité?. Convaincu de la justesse de son programme, le président fraîchement élu appelle ses militants à ?uvrer dans le sens d'un ?Etat de droit fort et stable où prévaut la justice sociale eu égard au serment fait aux chouhada?. L'orateur rejettera dans son allocution d'investiture les propos de ses détracteurs quant à une prétendue ?rupture avec les idéaux de Novembre 1954?. ?C'est parce que nous avons perçu clairement le message du président Abdelaziz Bouteflika que nous appelons aujourd'hui à bannir du paysage algérien le chômage, la pauvreté et la misère dans un pays pourtant prospère.?
Il mettra en exergue la nécessité de traduire sur le terrain le multipartisme, la liberté d'expression et de la presse, la décentralisation des pouvoirs et la lutte contre la bureaucratie. Il conclura son discours en promettant que ?nous ferons en sorte à ce que le changement ait lieu en Algérie?.
K. R-I


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