« La volonté est forte pour créer un partenariat durable et amarrer l'Algérie à l'Italie afin de construire une coopération mutuellement avantageuse pour les deux pays dans un monde balloté par la crise économique, financière et sociale. Et nous ne voulons pas que cette crise soit politique et géostratégique », a notamment déclaré, hier à l'hôtel El Djazaïr, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Chérif Rahmani, à l'ouverture des travaux de la mission des opérateurs économiques italiens en Algérie. Il s'agit, selon le représentant du gouvernement, de mettre en place des liens durables entre les opérateurs des deux pays, notamment après la visite du Premier ministre Monti à Alger où il a eu des entretiens avec le président Bouteflika.
« La volonté est forte pour créer un partenariat durable et amarrer l'Algérie à l'Italie afin de construire une coopération mutuellement avantageuse pour les deux pays dans un monde balloté par la crise économique, financière et sociale. Et nous ne voulons pas que cette crise soit politique et géostratégique », a notamment déclaré, hier à l'hôtel El Djazaïr, le ministre de l'Industrie, de la PME et de la Promotion des investissements, Chérif Rahmani, à l'ouverture des travaux de la mission des opérateurs économiques italiens en Algérie. Il s'agit, selon le représentant du gouvernement, de mettre en place des liens durables entre les opérateurs des deux pays, notamment après la visite du Premier ministre Monti à Alger où il a eu des entretiens avec le président Bouteflika.
Nous allons nous retrouver à Rome à l'invitation du gouvernement italien toute en remerciant notre ambassade à Rome qui renforce ces relations bilatérales. Nous avons observé une complémentarité entre les marchés algérien et italien et entre nos deux économies et nos entreprises. Les opérateurs italiens peuvent nous apporter leur savoir-faire et leur technologie dans un marché algérien porteur et, durable et réellement profitable et rentable", a ajouté Rahmani.
Rahmani indique que "les ingénieuses entreprises italiennes peuvent nous fournir une aide dans la production, les investissements et les opérateurs économiques algériens ont une main tendue pour les entrepreneurs italiens et il convient de la prendre rapidement, notamment en raison de la proximité et des liens historiques des deux pays".
Le volume d'échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Italie s'élève à 15 milliards de dollars en 2012 dont deux tiers pour les exportations algériennes, principalement des hydrocarbures (pétrole et gaz naturel).
Il a insisté pour un rapprochement entre les entrepreneurs des deux pays en précisant que l'essentiel consiste à identifier les opportunités de coopération et de partenariat. "Par conséquent, il faut saisir cette occasion pour fonder un partenariat business to business. Des groupes industriels vont agir pragmatiquement dans divers secteurs industriels, tels que les transports, la construction, les travaux publics et l'hydraulique, ainsi que la mécanique et la filière transversale qui pourrait avoir d'énormes possibilités de partenariat et des marchés agricoles par le biais du machinisme", a-t-il dit.
Mission économique italienne de haut niveau
Le ministre a annoncé que 50 zones industrielles vont être lancées spécialement avec les meilleures technologies pour nous accompagner avec un volume d'affaires important.
Pour l'ambassadeur d'Italie à Alger, Michele Giacomeli, "cette mission économique italienne de haut niveau a rencontré des opérateurs économiques algériens de haut niveau pour tisser un partenariat gagnant- gagnant dont l'objectif essentiel consiste à encourager l'entrepreneuriat méditerranéen dans un espace de complémentarité en répondant aux exigences du marché algérien".
Il estime que l'important c'est d'avancer concrètement dans la réalisation des projets d'où la nécessité pour les opérateurs économiques italiens de connaître la législation et le cadre juridique algérien. Ils pourront notamment apprécier les opportunités d'investissement en Algérie et se familiariser avec l'environnement des affaires et des facilitations du marché algérien en tenant compte de la tradition d'amitié algéro-italienne entre les deux peuples et les deux gouvernements.Quant à Antonio Badini, ancien ambassadeur d'Italie Alger dans les années 90, et actuel dirigeant de l'Institut italien pour l'Asie et la Méditerranée (Isiamed), il a rappelé, sous l'effet d'une forte émotion et d'un tressaillement intense, l'excellence des relations économiques et commerciales entre les deux pays en précisant que les entrepreneurs italiens sont prêts à tisser des relations de coopération avec les opérateurs algériens dans les filières considérées prioritaires par le gouvernement algérien, tels que la mécanique et l'électromécanique, la construction et l'agriculture, ainsi que la pêche et le jumelage institutionnel concernant la jeunesse et les sports.
"L'Algérie possède un programme quinquennal solide, fiable et stable. Nous sommes aptes à mettre notre disponibilité au service de l'industrie algérienne, notamment dans les nouvelles technologies et gagner des marchés de manière rentable pour nos intérêts réciproques et faire face à la concurrence", a-t-il déclaré.
Marcello Donnarumma, responsable commercial de l'entreprise Grimaldi group spécialisée dans le transport maritime services cargo et les liaisons maritimes pour le transport des camions, semi-remorques, conteneurs et marchandises réfrigérées, nous a affirmé que "Grimaldi qui se trouve à Naples prospecte le marché algérien afin d'identifier des partenaires. Notre présence à Alger vise à connaître les opérateurs économiques algériens afin de tisser des relations de coopération fiables et durables. Aujourd'hui, nous allons fructifier les relations B to B sachant que notre entreprise, la plus importante en Italie, peut proposer ses prestations aux opérateurs algériens".
Enfin, pour Valeria Mangiarotti, responsable du marketing de l'Autorité portuaire de Cagliari (Sardaigne), "l'objectif de ma présence à Alger c'est de tisser des rapports de partenariat avec des sociétés algériennes sachant qu'il existe des possibilités de développer des formes de coopération dans le ''shipping'' dans des zones franches en proposant notre logistique et la plate forme en Sardaigne".
Nous allons nous retrouver à Rome à l'invitation du gouvernement italien toute en remerciant notre ambassade à Rome qui renforce ces relations bilatérales. Nous avons observé une complémentarité entre les marchés algérien et italien et entre nos deux économies et nos entreprises. Les opérateurs italiens peuvent nous apporter leur savoir-faire et leur technologie dans un marché algérien porteur et, durable et réellement profitable et rentable", a ajouté Rahmani.
Rahmani indique que "les ingénieuses entreprises italiennes peuvent nous fournir une aide dans la production, les investissements et les opérateurs économiques algériens ont une main tendue pour les entrepreneurs italiens et il convient de la prendre rapidement, notamment en raison de la proximité et des liens historiques des deux pays".
Le volume d'échanges commerciaux entre l'Algérie et l'Italie s'élève à 15 milliards de dollars en 2012 dont deux tiers pour les exportations algériennes, principalement des hydrocarbures (pétrole et gaz naturel).
Il a insisté pour un rapprochement entre les entrepreneurs des deux pays en précisant que l'essentiel consiste à identifier les opportunités de coopération et de partenariat. "Par conséquent, il faut saisir cette occasion pour fonder un partenariat business to business. Des groupes industriels vont agir pragmatiquement dans divers secteurs industriels, tels que les transports, la construction, les travaux publics et l'hydraulique, ainsi que la mécanique et la filière transversale qui pourrait avoir d'énormes possibilités de partenariat et des marchés agricoles par le biais du machinisme", a-t-il dit.
Mission économique italienne de haut niveau
Le ministre a annoncé que 50 zones industrielles vont être lancées spécialement avec les meilleures technologies pour nous accompagner avec un volume d'affaires important.
Pour l'ambassadeur d'Italie à Alger, Michele Giacomeli, "cette mission économique italienne de haut niveau a rencontré des opérateurs économiques algériens de haut niveau pour tisser un partenariat gagnant- gagnant dont l'objectif essentiel consiste à encourager l'entrepreneuriat méditerranéen dans un espace de complémentarité en répondant aux exigences du marché algérien".
Il estime que l'important c'est d'avancer concrètement dans la réalisation des projets d'où la nécessité pour les opérateurs économiques italiens de connaître la législation et le cadre juridique algérien. Ils pourront notamment apprécier les opportunités d'investissement en Algérie et se familiariser avec l'environnement des affaires et des facilitations du marché algérien en tenant compte de la tradition d'amitié algéro-italienne entre les deux peuples et les deux gouvernements.Quant à Antonio Badini, ancien ambassadeur d'Italie Alger dans les années 90, et actuel dirigeant de l'Institut italien pour l'Asie et la Méditerranée (Isiamed), il a rappelé, sous l'effet d'une forte émotion et d'un tressaillement intense, l'excellence des relations économiques et commerciales entre les deux pays en précisant que les entrepreneurs italiens sont prêts à tisser des relations de coopération avec les opérateurs algériens dans les filières considérées prioritaires par le gouvernement algérien, tels que la mécanique et l'électromécanique, la construction et l'agriculture, ainsi que la pêche et le jumelage institutionnel concernant la jeunesse et les sports.
"L'Algérie possède un programme quinquennal solide, fiable et stable. Nous sommes aptes à mettre notre disponibilité au service de l'industrie algérienne, notamment dans les nouvelles technologies et gagner des marchés de manière rentable pour nos intérêts réciproques et faire face à la concurrence", a-t-il déclaré.
Marcello Donnarumma, responsable commercial de l'entreprise Grimaldi group spécialisée dans le transport maritime services cargo et les liaisons maritimes pour le transport des camions, semi-remorques, conteneurs et marchandises réfrigérées, nous a affirmé que "Grimaldi qui se trouve à Naples prospecte le marché algérien afin d'identifier des partenaires. Notre présence à Alger vise à connaître les opérateurs économiques algériens afin de tisser des relations de coopération fiables et durables. Aujourd'hui, nous allons fructifier les relations B to B sachant que notre entreprise, la plus importante en Italie, peut proposer ses prestations aux opérateurs algériens".
Enfin, pour Valeria Mangiarotti, responsable du marketing de l'Autorité portuaire de Cagliari (Sardaigne), "l'objectif de ma présence à Alger c'est de tisser des rapports de partenariat avec des sociétés algériennes sachant qu'il existe des possibilités de développer des formes de coopération dans le ''shipping'' dans des zones franches en proposant notre logistique et la plate forme en Sardaigne".
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Posté Le : 04/03/2013
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Amar Aouimer
Source : www.lemidi-dz.com