Algérie

Le Parlement se «féminise» !



Les nouveaux quotas de femmes imposés aux partis politiques dans les listes de candidatures pour les élections législatives du 10 mai prochain sont, peut-être, le meilleur cadeau offert par le président de la République à la femme algérienne, qui célèbre aujourd'hui sa journée mondiale. La loi organique portant élargissement de la représentativité de la femme au sein des assemblées élues, promulguée dans le sillage des réformes politiques engagées par le chef de l'Etat constitue en effet un acquis considérable pour la femme algérienne dans sa quête d'émancipation, notamment dans le domaine politique. Donc, la prochaine Assemblée populaire nationale (APN) issue du scrutin du 10 mai, comptera en son sein pas moins de 134 femmes. Une avancée historique pour la femme algérienne, qui marquera sa participation effective dans l'activité politique et même dans les grandes décisions, en ce sens qu'elle contribuera au grand chantier de révision constitutionnelle assigné à la prochaine Assemblée. Le système des quotas imposé aux différentes formations politiques par la force de la loi, quand bien même il accuserait des défaillances, notamment pour les novices de la scène politique, qui peinent déjà à «féminiser» leurs listes de candidatures, constitue tout de même un prélude pour ancrer cette attitude dans les moeurs politiques et ériger en tradition la participation de la femme dans la chose politique. La femme algérienne aborde de ce fait sa journée mondiale en cette année charnière avec beaucoup d'optimisme. A deux mois près du scrutin législatif, elle nourrit de fortes aspirations à la députation, poste politique très important, en attendant son émancipation davantage dans les postes ministériels et les grands cercles de décision politique. Sinon, la femme algérienne a fait des pas de géant dans d'autres secteurs à l'instar de l'enseignement, l'éducation et la santé pour ne citer que ceux-là. L'accession en grand nombre des femmes au Parlement à la faveur de la loi organique sur l'élargissement de la représentativité des femmes dans les assemblées élues ouvrira grandes les portes de l'émancipation politique de la femme algérienne.D'ailleurs, les différentes formations politiques en course pour les prochaines législatives en font un cheval de bataille de leurs campagnes électorales. Les nouveaux partis agréés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales doivent puiser dans leurs bases militantes pour donner à la femme la place qui lui sied. Même les «grands» partis, d'ailleurs. Pour l'exemple, le FLN a fait dérogation en baissant l'âge du militantisme de ses cadres femmes à moins de 7 ans pour se conformer aux nouvelles dispositions réglementaires. Néanmoins, au-delà du discours, parfois démagogique, fréquemment administré par certaines parties, il appartient aux pouvoirs publics et à la classe politique d'?uvrer dans le sens de garantir une meilleure formation politique pour les femmes afin qu'elles puissent s'imposer d'elles-mêmes sans recourir au système des quotas.
Les nouveaux quotas de femmes imposés aux partis politiques dans les listes de candidatures pour les élections législatives du 10 mai prochain sont, peut-être, le meilleur cadeau offert par le président de la République à la femme algérienne, qui célèbre aujourd'hui sa journée mondiale. La loi organique portant élargissement de la représentativité de la femme au sein des assemblées élues, promulguée dans le sillage des réformes politiques engagées par le chef de l'Etat constitue en effet un acquis considérable pour la femme algérienne dans sa quête d'émancipation, notamment dans le domaine politique. Donc, la prochaine Assemblée populaire nationale (APN) issue du scrutin du 10 mai, comptera en son sein pas moins de 134 femmes. Une avancée historique pour la femme algérienne, qui marquera sa participation effective dans l'activité politique et même dans les grandes décisions, en ce sens qu'elle contribuera au grand chantier de révision constitutionnelle assigné à la prochaine Assemblée. Le système des quotas imposé aux différentes formations politiques par la force de la loi, quand bien même il accuserait des défaillances, notamment pour les novices de la scène politique, qui peinent déjà à «féminiser» leurs listes de candidatures, constitue tout de même un prélude pour ancrer cette attitude dans les moeurs politiques et ériger en tradition la participation de la femme dans la chose politique. La femme algérienne aborde de ce fait sa journée mondiale en cette année charnière avec beaucoup d'optimisme. A deux mois près du scrutin législatif, elle nourrit de fortes aspirations à la députation, poste politique très important, en attendant son émancipation davantage dans les postes ministériels et les grands cercles de décision politique. Sinon, la femme algérienne a fait des pas de géant dans d'autres secteurs à l'instar de l'enseignement, l'éducation et la santé pour ne citer que ceux-là. L'accession en grand nombre des femmes au Parlement à la faveur de la loi organique sur l'élargissement de la représentativité des femmes dans les assemblées élues ouvrira grandes les portes de l'émancipation politique de la femme algérienne.
D'ailleurs, les différentes formations politiques en course pour les prochaines législatives en font un cheval de bataille de leurs campagnes électorales. Les nouveaux partis agréés par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales doivent puiser dans leurs bases militantes pour donner à la femme la place qui lui sied. Même les «grands» partis, d'ailleurs. Pour l'exemple, le FLN a fait dérogation en baissant l'âge du militantisme de ses cadres femmes à moins de 7 ans pour se conformer aux nouvelles dispositions réglementaires. Néanmoins, au-delà du discours, parfois démagogique, fréquemment administré par certaines parties, il appartient aux pouvoirs publics et à la classe politique d'?uvrer dans le sens de garantir une meilleure formation politique pour les femmes afin qu'elles puissent s'imposer d'elles-mêmes sans recourir au système des quotas.


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