Algérie

Le Parlement finlandais approuve les changements au FESF Zone euro



Le Parlement finlandais a approuvé, hier, le renforcement du Fonds européen de stabilité financière (FESF) destiné à venir en aide aux pays en difficulté financière. Le vote a été acquis par 103 voix contre 66, 30 parlementaires étant absents, a annoncé le président de la chambre. L'issue du vote était largement attendue puisque la coalition pro-européenne du Premier Ministre Jyrki Katainen, qui avait promis de faire approuver les changements, détient la majorité au Parlement. Les députés des six partis de la coalition ont voté en faveur du renforcement du fonds. Ceux des partis d'opposition, le parti du Centre et de la formation nationaliste des Finlandais (ex-Vrais Finlandais), s'y sont opposés. La palette d'outils du FESF, un fonds mis en place en 2010 pour venir en aide aux pays en difficulté financière, a été élargie le 21 juillet, mais les changements doivent être ratifiés par les parlements de 17 Etats membres de la zone euro. Le FESF est doté d'une capacité effective de prêts de 440 milliards d'euros. Il a aidé le Portugal et l'Irlande mais pas la Grèce, laquelle a eu droit auparavant à un dispositif distinct. Si les changements décidés le 21 juillet sont ratifiés, le FESF pourra acheter de la dette publique d'Etats en difficulté sur le marché secondaire où s'échangent les titres déjà en circulation, ce qui va soutenir les banques qui détiennent ces titres à la valeur dépréciée. Cela permet également de soulager la Banque centrale européenne (BCE) qui est aujourd'hui la seule à intervenir sur les marchés de cette façon. Autre avancée: il pourra aussi accorder aux Etats des lignes de crédit préventives comme le fait le FMI, ou prêter de l'argent à des pays pour qu'ils recapitalisent leurs banques. Si la Finlande a approuvé des changements au FESF, sa position sur la question controversée des garanties n'est pas encore décidée. Le gouvernement finlandais a souligné qu'il ne garantirait pas de futurs prêts à la Grèce sans garanties additionnelles, mais il n'a pas encore passé d'accord avec les autres pays de la zone euro sur la manière de mettre en place ces garanties.


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