Algérie

Le pari du FFS



Le pari du FFS
Le FFS semble s'être imposé le défi de réussir son meeting qu'il organisera aujourd'hui à la salle Atlas de Bab El Oued, à Alger. Un rendez-vous annoncé depuis quelques jours et pour lequel le parti a déployé une intense activité de préparation. Réussir ce meeting revêt sans doute une importance capitale pour le plus vieux parti de l'oppositionLe FFS semble s'être imposé le défi de réussir son meeting qu'il organisera aujourd'hui à la salle Atlas de Bab El Oued, à Alger. Un rendez-vous annoncé depuis quelques jours et pour lequel le parti a déployé une intense activité de préparation. Réussir ce meeting revêt sans doute une importance capitale pour le plus vieux parti de l'oppositionLe FFS compte, pour ce faire, sur une grande présence populaire. Un appel a été lancé en direction des citoyens pour solliciter leur présence.La direction politique du FFS s'est déployée en force sur le terrain en vue de sensibiliser ses militants sur l'importance de leur participation à ce meeting. Toutes les structures du parti ont été mises à l'épreuve. Des conseils fédéraux élargis, des réunions des comités d'organisation et des conférences débats ont été organisées en vue de faire de ce meeting, comme le déclarent les responsables du parti, «un événement politique majeur dans le pays».Car pour le FFS,une grande présence populaire signifierait leur détermination à sauvegarder l'indépendance du pays, sa stabilité et son intégrité. Par leur présence les citoyens, selon l'appel du FFS, témoignerait de leur désir d'un changement pacifique et démocratique. Il signifierait aussi que le consensus national est la solution aux problèmes que connait le pays. Comme il exprimerait aussi leur désir de mettre fin au statu quo et à l'immobilisme.Dans son appel le FFS va encore plus loin en estimant que par leur présence les citoyens seront au « rendez vous avec l'histoire » . Pas moins. C'est dire que c'est un véritable pari que de réussir ce meeting avec, notamment, une grande mobilisation populaire.Ce meeting intervient dans un contexte politique particulier pour le FFS. En effet son initiative d'une conférence nationale de consensus bat sérieusement de l'aile, cela pour ne pas dire qu'elle est certainement compromise. Depuis le lancement de cette initiative politique sur laquelle comptait énormément le parti, aucun résultat positif tangible n'a été réalisé.Sur cette question le parti est totalement dans l'impasse ne sachant s'il doit enterrer définitivement son initiative ou s'il doit encore aller de l'avant. De manière officielle le FFS n'a jamais avoué son échec. Un échec patent, selon nombre d'observateurs et d'analystes, puisque l'initiative du FFS n'a pas suscité l'adhésion de la majorité des forces politiques.La majorité des partis d'opposition a, en effet, catégoriquement rejetée cette initiative d'une conférence nationale de consensus. La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) a été sans doute la partie la plus opposée à cette démarche du FFS .Une initiative suspectée même de n'être qu'une nouvelle manoeuvre du pouvoir qui utiliserait le FFS pour atteindre se objectifs.Une accusation rejetée avec force par le FFS en se targuant d'être le seul parti de l'opposition a être resté fidèle à ses principes en refusant systématiquement l'invite du pouvoir a faire partie du gouvernement . En plus de l'opposition, l'initiative du FFS a été aussi rejetée par les partis qui soutiennent le pouvoir.Le FLN, le RND, le MPA et le parti de TAJ ont, notamment, reproché à cette initiative d'avoir des contours ambigus. Pour ces quatre partis, il est hors de question de remettre en cause la légitimité du président de la République et de l'ensemble des autres institutions du pays.Face à cette opposition le FFS a dû, contraint par cette adversité, annoncer le report de la conférence nationale de consensus qui était prévue, pour rappel, le 24 février dernier. Le parti ne baisse pas pour autant les bras puisque, à en croire les propos de ses dirigeants, il veut maintenir le cap. Pour combien de temps encore ' On en saura certainement un peu plus aujourd'hui.Le FFS compte, pour ce faire, sur une grande présence populaire. Un appel a été lancé en direction des citoyens pour solliciter leur présence.La direction politique du FFS s'est déployée en force sur le terrain en vue de sensibiliser ses militants sur l'importance de leur participation à ce meeting. Toutes les structures du parti ont été mises à l'épreuve. Des conseils fédéraux élargis, des réunions des comités d'organisation et des conférences débats ont été organisées en vue de faire de ce meeting, comme le déclarent les responsables du parti, «un événement politique majeur dans le pays».Car pour le FFS,une grande présence populaire signifierait leur détermination à sauvegarder l'indépendance du pays, sa stabilité et son intégrité. Par leur présence les citoyens, selon l'appel du FFS, témoignerait de leur désir d'un changement pacifique et démocratique. Il signifierait aussi que le consensus national est la solution aux problèmes que connait le pays. Comme il exprimerait aussi leur désir de mettre fin au statu quo et à l'immobilisme.Dans son appel le FFS va encore plus loin en estimant que par leur présence les citoyens seront au « rendez vous avec l'histoire » . Pas moins. C'est dire que c'est un véritable pari que de réussir ce meeting avec, notamment, une grande mobilisation populaire.Ce meeting intervient dans un contexte politique particulier pour le FFS. En effet son initiative d'une conférence nationale de consensus bat sérieusement de l'aile, cela pour ne pas dire qu'elle est certainement compromise. Depuis le lancement de cette initiative politique sur laquelle comptait énormément le parti, aucun résultat positif tangible n'a été réalisé.Sur cette question le parti est totalement dans l'impasse ne sachant s'il doit enterrer définitivement son initiative ou s'il doit encore aller de l'avant. De manière officielle le FFS n'a jamais avoué son échec. Un échec patent, selon nombre d'observateurs et d'analystes, puisque l'initiative du FFS n'a pas suscité l'adhésion de la majorité des forces politiques.La majorité des partis d'opposition a, en effet, catégoriquement rejetée cette initiative d'une conférence nationale de consensus. La Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique (CNLTD) a été sans doute la partie la plus opposée à cette démarche du FFS .Une initiative suspectée même de n'être qu'une nouvelle manoeuvre du pouvoir qui utiliserait le FFS pour atteindre se objectifs.Une accusation rejetée avec force par le FFS en se targuant d'être le seul parti de l'opposition a être resté fidèle à ses principes en refusant systématiquement l'invite du pouvoir a faire partie du gouvernement . En plus de l'opposition, l'initiative du FFS a été aussi rejetée par les partis qui soutiennent le pouvoir.Le FLN, le RND, le MPA et le parti de TAJ ont, notamment, reproché à cette initiative d'avoir des contours ambigus. Pour ces quatre partis, il est hors de question de remettre en cause la légitimité du président de la République et de l'ensemble des autres institutions du pays.Face à cette opposition le FFS a dû, contraint par cette adversité, annoncer le report de la conférence nationale de consensus qui était prévue, pour rappel, le 24 février dernier. Le parti ne baisse pas pour autant les bras puisque, à en croire les propos de ses dirigeants, il veut maintenir le cap. Pour combien de temps encore ' On en saura certainement un peu plus aujourd'hui.




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