Le parfum paradoxal de l'eau de Cologne

Pendant que des hommes, Maghrébins pour la plupart, dont 9 Algériens, agressaient des Allemandes lors du Nouvel An en Allemagne, des femmes voilées, Maghrébines, étaient à leur tour agressées par des Européens en Europe.Qui a commencé ' Les deux, et les victimes sont des femmes, les agresseurs des hommes. Mais à première vue, pour un Lapon, Amboshi, Arawak ou un Tchoutchke, il est plus simple que ces musulmans agressent directement des musulmanes voilées, ce qui laisserait les étrangers loin de ces débats sexuels et règlerait le problème de façon interne. Mais ce n'est pas aussi simple, au-delà de la pathétique frustration révélée, la répartition des rôles est bien organisée.Les musulmans en veulent plus aux non-musulmanes qu'aux musulmanes mais les non-musulmans en veulent plus aux musulmanes qu'aux musulmans, alors qu'ils auraient dû agresser sexuellement ces musulmans qui s'en sont pris à des non-musulmanes, ce qui aurait été rigolo. Mais là encore, ce n'est pas aussi simple.Les femmes musulmanes sont agressées par des non-musulmans parce qu'elles sont musulmanes et portent le voile, et les non-musulmanes sont agressées par des musulmans parce qu'elles ne le sont pas et en profitent pour porter des jupes avec des jambes dedans. En finissant sa boîte de Paracétamol, un psycho-sociologue aurait noté que des hommes qui agressent des femmes dans un pays qui n'est pas le leur et des hommes qui agressent des étrangères participe de la même hystérie.Un effet de foule où tout est permis, chacun étant noyé dans une psychologie de groupe où la femme est la cible centrale. On est déjà loin de la religion, plus près de la prédation et, pour l'Algérien, c'est encore plus complexe ; le récent attentat en Indonésie a révélé une autre facette de la problématique : à 11 600 kilomètres d'Alger, on a découvert deux Algériens parmi les victimes et un Algérien parmi les terroristes.