Algérie

Le pardon


Le pardon * «Ne rendez pas le mal pour le bien» (Coran IV,2) * «La récompense d’un mal est un mal identique. Cependant quiconque efface et réforme a sa rétribution auprès de Dieu» (XLII, 40) * «Bonne et mauvaise œuvre ne seront pas égales. Repousse celle-ci par ce qui est meilleur…» «Rare perfection qu’atteignent seulement ceux qui sont patients, ceux qui ont reçu un immense don» «Assurément, quelque incitation du démon t’animera quand tu seras offensé; cherche alors refuge en Dieu, car Il est l’Audient et l’Omniscient» (XLI, 34-36) * «Ceux…qui dans le feu de la colère savent pardonner» (XLII, 38) «Ceux qui refoulent leur colère et qui pardonnent aux gens. Et Dieu aime les gens de bien» (III, 134) * «Celui qui est patient et sait pardonner témoigne d’une heureuse maîtrise de soi-même» (XLII, 43) * «Dis à ceux qui croient de pardonner à ceux qui n’espèrent pas voir arriver le règne de Dieu …» (XLV, 14) «Pardonne de la belle manière» (XV, 85) Un pardon doit être sincère pour ne pas être simulacre et hypocrisie ; il ne peut s’improviser même en se réclamant du Dieu-Amour. Il est le fruit de la vertu de patience que Seul Dieu peut donner.« O vous qui croyez ! Prenez aide dans la patience et la prière ! Dieu est certainement avec les patients » (II, 153) Celui qui est capable de pardon participe du Nom divin "El Ghaffar" (Le Tout Pardonnant) qui est l’action de couvrir la laideur. De même que Dieu a couvert nos entrailles, caché nos pensées et remit nos péchés. Le Prophète (saws) a dit : «Si quelqu’un couvre la honte d’un frère, Dieu couvrira sa propre honte au Jour du Jugement». L’Envoyé de Dieu (saws) a toujours pardonné les offenses qui lui étaient personnellement causées, il supportait tout en ce qui concernait sa personne avec patience et douceur jusqu’à ce que Ibn Messaoud rapporte: «Il me semble encore voir le Messager de Dieu agissant comme l’un des Prophètes (Issa) qui fut frappé à sang par son peuple cependant qu’il ne cessait d’essuyer le sang de son visage en disant : " Seigneur Dieu ! Absous mon peuple car ils ne savent pas" ». En effet, alors que les habitants de Ta’if le poursuivaient en lui jetant des pierres jusqu’à ce que le sang coule de ses sandales, il demanda à Dieu de leur pardonner. Quand on lui demanda d’anéantir son peuple insolent, insultant, il éleva les mains au ciel en disant : "O Dieu, montre leur le chemin, rends les conscients, ne soit pas courroucé contre eux, car ils ne savent pas et sont ignorants". C’est à cette occasion que ce verset lui a été révélé : "Tu es d’un caractère éminent" (Coran LXIII, 4).
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