Algérie

Le parcours du chanteur Zayen à l'écran Festival du film amazigh à Tizi Ouzou



Dans un documentaire de 52 minutes projeté, hier, à la maison de culture Mouloud Mammeri, Zayen décortique son 'uvre, comme il parle aussi de sa vie et de son parcours artistique.
Le réalisateur Wamar Kacimi a présenté, hier, son film intitulé Zayen, un artiste en action. Il s'agit d'un documentaire qui retrace l'itinéraire de ce chanteur kabyle, mettant en relief son parcours artistique, ses concerts aussi bien en Algérie qu'à l'étranger, et son apport dans les actions associatives, notamment en France. Cette 'uvre cinématographique est en compétition pour prétendre décrocher l'Olivier d'or, principal trophée de la 13e édition du Festival culturel national annuel du film amazigh (FCNAFA). Dans ce documentaire de 52 minutes, Zayen explique son 'uvre, comme il parle aussi de sa vie, comment il a grandi dans son village natal Lmessela, dans la commune d'Illoula Oumalou, wilaya de Tizi Ouzou, avant de sillonner, via la musique, plusieurs pays.
En suivant le film, on apprend que l'auteur de la chanson Baden Baden se consacre aussi à d'intenses activités associatives, comme il plaide souvent pour la diversité culturelle et l'ouverture. Etant directeur artistique de l'Association des artistes de couleur d'Aubervilliers, l'enfant de Lmessela organise des manifestations culturelles qui permettent à des artistes de différents pays de se rencontrer, comme pour la rencontre «La scène ensemble» qu'a abrité, à son initiative, la ville d'Aubervilliers.
Dans ce film, le public nombreux qui a assisté à la projection a découvert également de nouvelles images de l'artiste, qui reflètent amplement son talent et son esprit d'ouverture. «L'idée de la réalisation de ce documentaire m'est venue il y a trois ans. J'ai filmé l'artiste dans plusieurs concerts et même durant ses actions associatives. Puis, nous avons récupéré aussi quelques images de ses galas en Algérie», nous dira le réalisateur de ce film, Wamar Kacimi, ce jeune originaire du village Ath Frah, dans la commune de Larbaâ Nath Irathene, qui participe pour la deuxième fois au Fcnafa.
L'année dernière, il a décroché le Prix mention spéciale du jury, avec son film Amour clandestin. Par ailleurs, notons que cette année le commissariat du Fcnafa a donné carte blanche au Festival de Troyes (France). Les projections et les activités annexes du Fcnafa se poursuivent jusqu'à demain, 28 mars. Des conférences et des ateliers de formation au profit des enfants sont également au menu de cette manifestation.


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