Algérie

Le parc Dounya dans l'incertitude



Le groupe émirati EIIC (Emirates international investissement company), en charge du fameux projet du parc Dounya, a décidé de mettre fin aux fonctions de Malik Si Hassen, PDG de EIIC Algérie. Ce dernier a été remplacé par Camille Nassar, de nationalité libanaise, avons-nous confirmé hier auprès de cette société. Ce dernier était jusqu'ici fonctionnaire dans la même boîte à Alger. Cet ultime changement intervient dans des conditions floues que même les fonctionnaires de la filiale algérienne de EIIC n'arrivent pas à s'expliquer. C'est le deuxième haut responsable à quitter cette filiale, dénommée SAEI (Société algéro-émiratie d'investissement). Malik Si Hassen n'a pas été informé des raisons de son « limogeage », avons-nous appris également de source proche de la société qui a voulu garder l'anonymat. Selon la même source, ce changement est intervenu il y a de cela une quinzaine de jours. « La société était destinataire d'une missive adressée par la maison mère. Cette missive avait pour but d'annoncer l'installation de Camille Nassar, en remplacement de Malik Si Hassen », précise-t-on.L'ex-premier responsable de la filiale de EIIC, en l'occurrence Malik Si Hassen, était même en congé lorsqu'on lui a fait savoir qu'il n'est plus à la tête de la Société algéro-émiratie d'investissement. Le projet du parc Dounya risque ainsi de connaître une zone de turbulences des suites de cette instabilité. Cette réalisation coûtera une enveloppe budgétaire de 5,5 milliards de dollars. Considéré comme le plus grand parc urbain au monde, le parc Dounya devra reposer sur une superficie de 670 ha, situé aux Grands Vents à Alger. Le parc est doté en périphérie de plusieurs aménagements, tels qu'un hôpital, une école internationale, des hôtels, des aires de loisirs et des services de haut standing.Ainsi, après le flou persistant qui entourait les projets immobiliers du groupe émirati Emaar en Algérie, c'est au tour de EIIC de nourrir des questionnements similaires. Le montant des investissements de ce groupe qui semble renoncer à la destination Algérie était de l'ordre de 5,5 milliards de dollars pour l'ensemble des quatre grands projets. Depuis l'annonce de ses projets, Emaar continue à entretenir le suspense autour de cette affaire d'investissement.


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